(Bon, mille excuses pour hier, je me suis écroulée après ma journée, impossible d’aligner deux idées (alors encore moins au clavier).)
Oooohhhhh… Ma pauvre Larissa. Je n’aime pas voir des posts comme celui-ci. Tant de détresse, de peur dans tes propos. Je vois la fatigue morale extrême dans laquelle tu te trouves, celle qui te donne des idées noires et des larmes. Pleure !!! Mais seulement si ça te soulage, si ça allège un peu ton fardeau.
L’épreuve que tu traverses est horrible, mais tu n’es pas seule.
Vaut-elle le coup ? Bien sûr. Parce que si non, il n’y a plus rien. Alors que là au bout, il y a… Au moins encore un voyage en Australie ! Ou ailleurs, ou partout… Il va bien falloir que tu retournes voir tes amis en Angleterre, tu dois tellement leur manquer !
Tu angoisses pour tes futures piqûres, les odeurs, et tous ces affreux trucs à l’hôpital : ça ne durera qu’un temps. Qui te paraitra long, mais que tu oublieras si vite derrière… (Tout ce que tu cites me rappelle l’ABVD, je flippais déjà à chaque fois… Pourtant je ne connais pas l’IVOX…)
De toute façon on te connait, tu es forte, et tu tiendras à venir nous raconter ton expérience. Nous, on attendra de tes nouvelles, et on pensera, on pense, fort à toi. C’est peu de chose certes…
En attendant d’y être, repose-toi au maximum, vois des gens, tes amis, ta famille, essaie-toi à la sophrologie ou au qi-gong (je suis déçue du taï-chi, trop dur pour moi, j’ai envie de me mettre au qi gong à la place).
Pour les gens qui disent “Garde le moral, ça fait tout”, je ne le prend pas aussi mal que toi. Du moins, je le prend (suivant la personne et/ou mon humeur), de deux façons :
- “Garde le moral au maximum, toutes ces épreuves te paraitront plus simples, tu souffriras moins” (Certes, mais ça on le vit assez pour s’en être rendu compte tout seul, merci)
- “Garde le moral, parce que j’ai pas envie de te voir pleurer, ça me met mal à l’aise” (ok alors si tu m’aimes que quand je vais bien, ciao).
Bref, ça ne m’a jamais culpabilisé “Oui je fais ce que je peux, quand t’es épuisé, tu fais vraiment comme tu PEUX et souvent, je PEUX PAS”.
Bref, voilà, tout ça pour te dire…
Garde le moral 
(Ou file moi ton numéro, que je te textote une blague par jour, et attention, il parait que j’ai un sens de l’humour déplorable
)
Plein de bises et de courage 