Rah, le “fond de la cuvette” post-chimio, ça fait mal hein? je me coltine vomissements et crises de spasmes depuis ce matin, anémiée à fond, d’ailleurs c’est du fond de mon lit que j’écris en attendant l’inévitable appel de l’hôpital pour une transfusion. Wouhou!
Sincèrement, je ne pense pas qu’il faille chercher à enrayer le processus, ni à culpabiliser parce que tu ne te sens pas d’attaque pour un marathon là maintenant. Au contraire, on sait que le corps ne réagit pas tout de suite à la chimio - qu’il y a toujours ce jour (J3 pour toi, J12 pour moi) où on semble tout encaisser d’un coup, et aussi pénible que ce soit… faut faire avec, parce que justement, n’oublions pas que ça n’est que temporaire. Notre traitement reste un gros paquet de chimie, et on ne peut pas aller à l’encontre de ses effets malheureusement, ce n’est pas une question de volonté.
Tu le dis toi-même, habituellement tu es une vraie battante. Bah, même les battants ont le droit d’avoir un coup de mou quand leurs globules leur tombent dans les chaussettes. La RC, c’est formidable, mais ça n’est pas une raison pour se dire qu’on doit être à 100% de nos forces dès maintenant.
Et je sais que chacun y va de sa sauce personnelle pour gérer ses émotions pendant le traitement, mais tu as pensé à la sophrologie et à la méditation? ça m’avait sorti d’une mauvaise passe il y a de ça 2 ans, et j’en ressens tous les bénéfices aujourd’hui (y a ce manuel-là qui est très bien pour la sophro avec un cd d’exercices, et ça pour la méditation).