Supers nouvelles tout ça - 4 séances, c’est sur 4 jours si j’ai bien compris? Ca va aller très vite tout ça
Faut pas s’en faire pour l’énergie, j’étais aussi à plat à la fin de mon traitement (j’ai même eu le droit à un passage en isolement protecteur pour une infection qui m’a fichu un sacré coup dans l’aile et, surprise surprise, c’était pas chouette), mais ça fait 2 mois que j’en ai terminé et j’ai retrouvé mon rythme d’avant, la fatigue est beaucoup plus gérable (suffit de faire des bonnes nuits) et je fais mes 20 km de vélo par jour sans trop souffrir. Faut surtout pas oublier que toute cette fatigue qui nous paraît écrasante pendant le traitement disparaît lorsqu’on laisse notre corps tranquille!
[quote=Anaïs34]Je dois être bizarre mais je crois que je ne réalise pas.
On ne va plus de donner de rdv, d’examens, de médicaments…je crois que j’ai oublié ce que c’est une vie “sans contraintes”. Je vais reprendre les rennes de ma vie. Bizarre comme idée après des mois d’obéissance aveugle. Obéir…[/quote]
On doit être toutes les 2 bizarres, j’ai terminé la chimio début octobre, en ai terminé avec tout ce qui est cachetons et piqûres depuis 15 jours, et je ne me sens pas différente pour autant - enfin, on ne m’a pas vu courant dans un champ en chantant “lalala” quoi. Au final, quand je repense aux mois qui viennent de passer, je n’ai pas l’impression d’avoir vécu un truc qui a profondément changé ma vie, les traitements ont été durs mais bon, au final je m’en suis sortie et donc pas besoin de regarder en arrière avec un goût amer… limite si je vis pas ça comme quelqu’un qui aurait juste eu une grosse bronchite. Le seul truc qui a changé, c’est que j’ai beaucoup moins envie de perdre mon temps maintenant, et que je suis peut-être un peu plus fonceuse, donc le résultat est plutôt cool!
En tous cas, profite bien de tout maintenant, surtout avec les fêtes qui arrivent, faut plus rien se refuser. On est dans la période chocolats-champagne-petits-fours-etc, et il me semble que la tradition nous oblige à prendre 15 kg en un mois, ce qu’on a bien mérité quand même