j’ai un lymphome folliculaire depuis 2013 donc un première série de chimio ; j’ai eu une rechute ce qui en résulte une deuxième série de chimio : RCHOP ;
Actuellement , je suis en rémission depuis 2018.
En septembre 2024 , mon hématologue m’annonce que je dois retirer la chambre implantable qui date de 11 ans et représente maintenant un danger pour la santé ;
Je suis ses conseils et je me retrouve début novembre dans un mini bloc opératoire avec le chirurgien et son éqquipe pour son retrait .
Malheureusement , après plusieurs essais et beaucoup de souffrance , le chirurgien m’annonce qu’il n’arrive pas à la retirer.
il recouds la plaie et repart du bloc sans explications en me laissant avec mes angoisses .
Avez vous vécu cette expérience ?
Rester avec une chambre implantable usagée représente t il un danger Réel?
Bonjour Kalico,
Je suis moi-même en rémission depuis un peu moins de 6 ans. Avec mon hématologue, nous avons évoqué la possibilité d’enlever ma chambre implantable mais je ne suis pas trop pressé, on ne sait jamais…
En tous les cas elle ne m’a pas parlé de risque à la conserver.
Voyez avec votre hematologue pour la possibilité d’une autre intervention (sous anesthésie génèrale ?).
Fabrice
Bonsoir Fabrice42,
Je vous remercie pour votre réponse qui me rassure un peu sur la non dangerosité car ma chambre implantable est toujours préssente dans mon organisme .
Si j’avais su , je n’aurais pas écouter mon hématologue ,je ne voulais pas la retirer .
Actuellement , je souffre horriblement pour rien .
Vous avez raison , il est utile de ne pas se précipiter .
Bonjour à tous
L’autre jour, l’infirmière en chimio m’a dit qu’elle avait plusieurs fois vu des patients qui portaient le DVI depuis 15 voire 20 ans !
En ce qui me concerne, j’en ai porté un pendant 6 mois il y a 10 ans pour mon cancer du sein, puis on me l’a retiré, et là lundi dernier on en a placé un autre et j’ai eu mon premier traitement RCHOP.
Je dois dire que ce deuxième DVI a tellement été bien installé par un chirurgien réellement à l’écoute (le premier c’était une catastrophe, et il m’avait vraiment fait souffrir pendant les six mois où je l’avais porté), qui me l’a installé sous anesthésie locale mais en me “sédatant”(ce qui fait que je n’ai pas souffert), seulement 6 jours après la pause je peux déjà m’allonger sur le côté où se trouve mon DVI pour quelques minutes avant de revenir sur le dos !
Donc j’envisage de le garder le plus longtemps possible vu le risque de rechute, et je le considère comme un ami qui fait partie de mon corps, je lui ai même donné un petit nom : Sam (les initiales du chirurgien !).
J’ai 61 ans, et si je peux le garder une vingtaine d’années, vivre jusqu’à 80 ans avec, ce serait merveilleux. “Acceptation”, c’est le maître mot en ce qui nous concerne je pense
Bon courage à nous tous les héros du quotidien !