Turquoise,
Ce message d’encouragements pour Domi est vraiment très sympatique,postif.
Le même jour que Domi,je recommence un traitement beaucoup plus lourd que le 1er reçu en 2018.
Je suis complètement de votre avis l’inquiétude de cette inconnu,on l’a vit tous.
C’est bien parce que j’ai vécu une 1ere fois cette inquiétude,que je me lance dans ce second protocole,l’esprit beaucoup plus serein.
Je vis seule,pour moi le plus important dans le soutien sont des soignants clairs dans leurs informations,qui ont une stratégie bien définie et réactifs à mes appels.
J’ai de la chance de ce coté là,je suis très bien entourée par une équipe coordonée.
Il me semble que si j’avais vécu en famille,j’aurais été moins combative si j’avais dû ressentir une peur à ma place.
Il est difficile pour des proches de comprendre nos réalités.
Si,on a pas un entourage tel que vous décrivez être le votre,c’est une difficulté supplémentaire.
Heureusement nombreux sont les adhérents qui peuvent profiter de si belles réactions familiales.
Pour ma part je crois que je préfère être seule plutot que de vivre l’angoisse trop exprimée d’un conjoint.
Certainement,sont ils tous angoissés comme le malade,être aidant n’est pas anodin.
Votre exemple est un magnifique témoignage de solidarité.
Non concernée par le sujet d’avoir un conjoint aidant ou angoissé,votre texte m’a fait du bien.
Le coup du vélo m’a faite rire!
C’est bien ça.Un effort fait dans un passage de meilleure forme,les 48h qui suivent,on le paie et le transforme en irrascibilité! Voire envers nous même,par rage de ne pas avoir réussi à tenir le coup.
On a pas forcément envie de se ménager quand une fenêtre de bien-être est là.Je me fais avoir à chaque fois!
Je ne vois plus qu’un moyen,que l’on soit entouré ou non,s’en prendre à son oreiller et lui balancer sa rage.
J’ai quand même une méthode moins agressive,je prends une feuille de dessin,les crayons,les pastels et je dessine.Ce dont j’ai envie,sans technique,sans me demander quel serait un jugement extérieur,je dessine ce qui a un sens pour moi.
En cas d’hospitalisation,j’emmène toujours un matériel de dessin " nomade".
Ça étonne toujours les soignants de me voir,concentrée sur mes crayons étalés.
Sans doute,est-ce ces allers-retours entre le " je peux" et puis " non je ne peux pas" qui font,qu’à un moment donné le " je peux" est le vainqueur.
Parce que,les médecins sont là pour faire le maximum pour nous et oui,il faut avant tout être confiant dans les traitemets offerts.
Notre volonté,notre façon de trouver un échappatoire selon nos goûts est le meilleur support de ces traitements.
J’adore le vélo mais je suis en moyenne montagne,avec les effets secondaires des traitements,les pentes sont trop fortes.Alors je marche avec des batons de marche dans un milieu forestier.Oui,c’est primordial de sortir respirer.
Vous avour lue est déjà une grande prise d’air frais.
Leucémiquement.
Marion.