Mon Lymphome Folliculaire et Moi

Bonjour à tous, j’ouvre aujourd’hui ce sujet, car j’ai envi mais surtout besoin de raconter mon histoire avec ce lymphome, depuis le début je lui dis que c’est à la vie à la mort tous les deux, mais que moi je ne lâcherai rien, jamais et qu’il va devoir s’accrocher pour me terrasser!

J’ai été diagnostiqué le 8 janvier 2019 - Fin du traitement Avril 2021
Nous sommes aujourd’hui en Mai 2025 donc 6 ans après je suis toujours là.

Traitement 6 cures Rchop + 2 ans de rituximab - Fin du traitement Avril 2021 - Rémission complète

Août 2021 découverte d’un ganglion dans les parties môles de ma cuisse droite derrière - Biopsie octobre 2021 de ce ganglion qui est bien en rapport après mon Lymphome - Pas de traitement, juste une surveillance par échographie ou scanner tous les 6 mois car je n’ai pas d’autres ganglions et j’ai la râte impeccable, aucun bénéfice/risque de retirer ce ganglion par radiothérapie, option prise en accord avec mon hématologue de IPC Marseille.

Le 21 Mai 2025, je serai à IPC Marseille pour mon RDV de l’année, à cette occasion je vais rencontrer ma nouvelle hématologue car la personne qui me suivait depuis 2021 à changer de service et cela même si je le vis très bien, c’est un changement important pour moi.

Par rapport à mon lymphome, aujourd’hui je ne peux pas dire que j’ai de nouveau des symptômes mais il est vrai que je reste depuis le début fatiguée, je suis des fois obligée de me reposer, voir dormir, quelques bouffées de chaleur uniquement la nuit viennent me perturber, mais c’est surtout que pour la 1er fois depuis que l’on m’a trouvé ce lymphome, je n’arrive pas à me soigner, je suis malade depuis le 19 février 2025, malgré mon 5ème traitements antibiotique, un scanner du thorax, 2 scanners poumons qui font apparaitre des traces de bronchite et bronchiolite , prélèvements buccal et sécrétion nasale et crachat qui ont mis en évidence 2 candidas, je continue à tousser et cela avec aucune fièvre depuis le début alors qu’il y a surinfection. Vendredi j’ai rencontré une pneumologue au CHU de Poitiers qui n’est pas plus inquiète que cela, qui m’a proposé 2 options d’examens à faire après mon RDV à IPC pour mon lymphome, refaire un scanner et voir si il y a régression, si pas de mieux, on fera un fibroscopie pulmonaire - S’il y a du mieux, elle me revoit en septembre pour refaire des examens et des tests à l’effort, mais surtout elle m’a vraiment sensibilisé qu’il faut impérativement continuer à bien me faire suivre.

Quand je reviendrai de mon RDV de IPC Marseille, je vous ferai un compte-rendu et après j’attaquerai à écrire ici mon histoire et la rencontre de ce lymphome folliculaire et le bouleversement dans ma vie.

Cordialement à tous
Turquoise

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Bonjour @Turquoise ,
Merci pour votre témoignage, accrochez vous, les médecins ont toujours un traitement et souvent (c’est le but) on est quand même mieux après le traitement qu’avant, je vous comprends pour la fatigue et les sueurs nocturnes c’est compliqué à gérer (nos proches ont tendance à minimiser notre état de fatigue) à manquer d’énergie pour faire ce qu’on doit faire.
J’ai l’impression que le lymphome folliculaire est assez proche de la LLC, à savoir incurable et en rémission entre 2 traitements ?
J’espère que vous aurez un bon contact avec votre nouvel hématologue.
Nous sommes de tout cœur avec vous, en attendant votre prochain rendez vous, portez vous bien :rose:

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Courage, Turquoise, nous avons des pathologies similaires vous et moi, j’aurai ma dernière séance de Rchop mercredi 14, qui sera suivie de 2 ans de Rituximab (que j’ai déjà en sous-cutané lors des chimios). Cancer du sein grade 3 il y a 10 ans.
Les rechutes semblent inévitables dans notre cas, moi je me dis que je suis déjà en sursis depuis quelques années, et je profite au maximum de chaque journée malgré la fatigue et les douleurs. Mon mantra permanent est : “ici et maintenant”, depuis 10 ans j’ai appris à discipliner mon cerveau autrefois grand galopeur, je n’attends ni n’espère rien et suis dans l’acceptation totale de ce qui adviendra… Vous avez tout mon soutien et toute mon attention, n’hésitez pas à nous tenir au courant pour la suite, on croise les doigts pour vous… à bientôt :herb:

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Bon courage à vous aussi @Amrita06 c’est une grande victoire de continuer à vivre pleinement et continuer à garder espoir et profiter des jours heureux
Bonne fin de dimanche à tous

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Turquoise , bonjour …je suis traité par RCHOP obunutuzumab depuis mars 2023…c’est le meme protocole que tu as suivi juste obinutuzumab pour moi…

De décembre 2024 a mars 2025…bronchite …avec toux…essoufflements…lobe inferieur encombré…j’ai du m’isoler par la situation…vu par pneumologue…3 antibiotiques differents…prise sang…RCP normale…analyse des saletes du poumons mais pas arrivée car trop de salive et difficile ( je n’ai pas voulu aller chez le Kiné pour claping)…et quand j’ai commencer en mars à aller mieux…un écoulement nasal en arriere de la gorge se presentait …au debout comme un compte goutte puis de plus en plus…je viens de voir l’ORL…il m’a examiné…rien …donc mis sous un corticoide nasal le matin…

Je vais mieux mais niveau nasal pas encore…

Voila mon expérience…

Bises bon courage a toi

Lalie

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Il semblerait aussi , Turquoise , qu’a distance des traitements des effets secondaires peuvent etre ressenti…meme des annees après…

Si tu veux plus partagé en privé ou pas je suis là…

Bon courage a tous et a toutes bises

LA VIE EST SI BELLE

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Bonjour

Merci à tous pour vos messages, c’est précieux de s’entraider, bon courage aussi dans vos traitements de la maladie.

Boyer , merci pour le partage de ton expérience, visiblement un peu comme moi, je continue d’aller chez le kinéthérapeute 1 fois par semaine pour le moment et je dois faire les exercices 1 fois par jour chez moi en plus. J’ai aussi un RDV chez un ORL programmé le 18 juin pour explorer la sphère sinusite qui a été en même temps bien encombrés pendant cette épisode de toux, je me suis faite aussi arracher une dent, la dernière molaire en haut en début Avril, car je pensais qu’il y avait aussi un rapport. Je vais me concentrer sur mon RDV du 21 Mai à IPC pour mon lymphome et je porterai tous les rapports et scanner pour faire un point avec l’Hématologue.

Cordialement
Turquoise

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Merci Mag_LLC , pour moi cette fois-ci la clé c’est l’acceptation. Lors de mon cancer du sein il y a 10 ans, c’était tout le contraire et j’étais en mode “guerrier”. On en fait du chemin tout de même ! :wink:

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En effet Turquoise , la pneumologue m’a invité a faire un bilan dentaire avec radio panoramique que j’ai montré a l’ORL…rien d’anormal …

Il est precieux ce site , nos échanges sont tres enrichissants …nous nous comprenons et cheminons avec nos lymphomes…

Que le bonheur et la sérénité vous accompagnent a vous tous et toutes.:pray::yin_yang:

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Bonjour Turquoise, bon courage pour votre rdv à venir.
j’ai également ce nouveau “meilleur ami”, sournois, qui va et vient…actuellement en abstention thérapeutique après un 1er passage traitement (pour moi gazyvaro et revlimid), je suis en rémission, très sensible au variation de température, très vite enrhumée, je me réconforte en me disant que ce n’est que cela, mais cette fragilité est épuisante.
j’ai très vite arrêtée de me dire pourquoi moi, un gros travail mental mais primordial pour mener le combat.
bonne courage à vous.
lm

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Bonjour Turquoise,
Je partage complètement ce besoin de refaire un retour en arrière sur notre maladie. Même si j’ai plusieurs fois eu l’occasion de dialoguer avec vous ici, je relis dans votre parcours des impressions semblables à ce que je vis depuis plus de six ans. Les rémissions entre les rechutes ne sont jamais une sinécure : infections pneumologiques ou ORL qui se répètent, fatigue… Oui, notre vie est bouleversée.
Je croise les doigts pour votre consultations à l’IPC.
Bien amicalement
Yves

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Bonjour Turquoise,
J’avais eu le plaisir d’échanger avec vous quand j’ai eu mon traitement Rchop. J’aurais ma dernière « cure » le 12 juin. 2 ans déjà rythmés par ces cures. J’ai des douleurs dans les articulations qui m’empêchent de dormir la nuit . Je suis devenue « monotache » alors qu’avant j’abattais des montagnes… j’ai beaucoup de mal dans mon travail et n’arrive pas à en trouver un autre (pression permanente que je ne supporte plus). MAIS je suis là et c’est vrai que c’est que du plus ! Je crois que j’ai appris à cohabiter avec ce lymphome et je suis contente que cette co habitation se passe plutôt bien pour l’instant :sweat_smile:. Tenez bon et donnez nous des nouvelles :heart::kissing_heart:

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Une pensée pour ton rdv du 21…Turquoise…tiens nous au courant .toutes nos pensées t’accompagnent…bises

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Une pensée amicale de soutien pour Turquoise et son rendez-vous de demain !:pray:

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Bonjour à tous et un grand merci pour tous vos messages et réponses sur ce poste.

Je suis rentrée hier soir de Marseille de ma visite à IPC Marseille.

J’ai eu une très bonne surprise ma nouvelle Hématologue qui m’a été attribué est vraiment superbe, aussi bien que celle que j’ai eu pendant 5 ans, qui a changé de service. On a toujours une petite inquiétude quand les changements arrivent…

Comme elle ne me connaissait pas, elle a balayé avec moi tout mon parcours, à viser mes nouvelles analyses et mon échographie de mon unique ganglion à la cuisse droite (découvert en Août 2021).
Elle a regardé tous les documents feuilles de soins, analyses, scanners, échographies suite à mon problème de bronchite qui ne se soigne pas.

Au niveau de mon cancer : on part pour une 5ème année avec aucun traitement, mes analyses sont bonnes, j’ai IgA, IgM qui s’amusent très en dessous de ce qu’il faut, j’ai les Gamma/globulines qui sont plus bas que bas, la Biliburine totale qui fait la danse et explose le plafond.
Le ganglion ne bouge pas toujours 25 mm de diamètre mais surtout ne compresse rien, on va le laisser tranquille.
Analyse de l’hématologue : le traitement que j’ai eu Rchop + 2 ans rituximab a très bien fonctionné et il est toujours actif pour cela que j’ai du mal à combattre une bronchite ( ce que m’avait dit d’ailleurs ma généraliste que j’ai vu le jour avant et avec qui on a fait un point sur mon état de santé + quelques contrôles à faire).
Par contre, l’hématologue a décidé que l’on repart sur un contrôle à 6 mois, elle prévoit qu’il va peut être me falloir un booster de mes défenses pour l’hiver, elle m’a déconseillé de faire des vaccins pour le moment, car si le rituximab est toujours actif cela ne sert à rien. J’ai plusieurs ordonnances pour des contrôles donc un pour le coeur pour vérifier la toxicité du rituximab après 4 ans ( cela avait été vérifié à la fin du traitement des chimios) .
Elle m’a encouragé à continuer de me faire suivre par la pneumologue du CHU de Poitiers pour mes poumons et d’aller voir un hépatologue pour mon foi, même si pour elle comme pour ma généraliste, il faut que je perde un peu de poids et que je me soigne de mon addiction au sucre. Elle a pris les coordonnés de la pneumologue pour lui écrire.

Je suis sortie de IPC en chantant, dansant, regonflée comme jamais. J’ai une grande chance c’est d’avoir vraiment une généraliste à mon écoute, un service à l’IPC vraiment au top, mais loin de chez moi, même si mon 1er RDV au CHU de Poitiers a été très bien, je ne sais pas si je pourrai un jour aller me faire soigner pour mon cancer là bas…

Encore merci à tous ici et je vais dans les jours à venir écrire mon histoire depuis le début avec mon lymphome, je ne pouvais pas avant, je n’y arrivais pas. Je pense que c’est aussi un besoin de me soigner d’écrire cette histoire.

Cordialement
Turquoise

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Quel bonheur que ces bonnes nouvelles ! Il semble que votre nouvelle hématologue prenne à cœur son travail, en conscience et de manière détaillée !
Je pense que nous sommes nombreux sur ce forum à partager votre joie, je vous souhaite de continuer avec cette belle énergie :grin::pray:
Ici et maintenant, ça va. Après ? On n’y pense même pas ! :wink:

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Turquoise , tres heureuse que ton rdv te fut tres tres positif …tu en ressors avec energie et confiance…que ton été te soit doux et paisible .
Bien a toi et nos collègues " lymphomanes"…(humour)…bises

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Ravie de ces bonnes nouvelles Turquoise. Prenez soin de vous et gardez cette belle énergie. Bonne journée. Nadège

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C’est mon histoire, je ne dirai jamais à personne de faire la même chose que moi, je pense que nous devons tous rester maître et libre de nos vies et nos choix même si des fois ils peuvent paraitre dangereux. Je crois en la science, en la médecine, en nos soignants et médecins. C’est parce qu’il y a eu des recherches, des avancées que je suis toujours en vie , il y a 20 ans, je serai peut être morte aujourd’hui de ce lymphome. Demain, il y a aura des victoires, de nouveaux protocoles, un jour on pourra complètement le guérir.

Chapitre 1: mon histoire avant le lymphome

Je n’ai jamais été malade, je ne prenais jamais de médicaments. Ma seule hospitalisation a été mes 2 césariennes qui se sont superbement bien passées. Je n’ai jamais pris la pilule, jamais pris de drogue, je ne bois pas ou un verre de vin pendant un repas de famille, je n’ai jamais fumé de ma vie. Tès jeune, j’ai été très sportive à cumuler plusieurs sports en même temps, handball, athlétisme, de 1979 à 1989 je pratiqué en même temps footing tous les jours, squatch, Quand ki do pour me tenir en forme car je pratiquais la compétition moto en Tout-Terrain Enduro et Endurance TT, mes 2 dernières années je cumulais 30 courses par an, j’ai fait cela pendant 10 ans avant d’avoir mes enfants.
J’ai eu 2 garçons par césarienne cela sera mon seul épisode opératoire de ma vie, j’avais de gros bébé 4 kilos 200 chacun. J’ai toujours pété la forme, je roulais en motos toute ma vie, j’étais très étonnée de voir autour de moi des jeunes femmes bien plus fatigués ou adeptes de médicaments pour un rien alors que je sautais dans tous les sens, avant mon lymphome j’allais à environ à plus de 30/40 concerts /festivals de musique par an. Niveau travail, j’ai débuté en 1982 et j’ai jamais arrêté de travailler, sauf les 3 mois légaux pour un accouchement pour les 2 garçons, je n’ai pas fait de grandes études, j’ai passé des diplôme en Bâtiments dans le Genie Civile, mais je voulais faire mécanique et pendant toutes les années de travail j’ai oeuvré en m’en rendre malade pour y arriver, faisant des cours du soir en même temps que le travail pour passer des diplômes en aéronautique, 18 ans en BE sur sous-marins/bâtiments de surface/torpilles à Toulon et 19 ans en BE Aéronautique chez Airbus Hélicoptères à Marianne ce qui explique que je continue à me faire soigner et suivre à IPC de Marseille.

Voila un petit résumé de ma vie avant …

En 2016, le monde s’effondre autour de moi, je perds ma maman, mon Jewel, le pilier de ma vie. Même si j’ai une superbe famille mon mari, mes enfants, un très bon entourage, il ne me restait qu’elle et cela était encore plus dur car elle vivait avec nous à la maison et c’était la fête tous les jours.

En 2017, je commence à me plaindre à mon gynécologue de bouffées de chaleur que j’ai que la nuit, je lui demande si cela est normal, il me répond : " Que Je devais pas me plaindre puisque je n’ai rien comme autre symptôme et en plus j’en ai pas la journée " je suis ménopausée depuis déjà 4 ans donc cela est normal. “Au revoir Madame, tout va très bien” , c’était ma dernière visite, il a fallu que je me force pour retourner voir un gynécologue en 2024.

Juillet 2018, je vois bien que je suis de plus en plus fatiguée, que je n’arrive plus à rien faire, épuisement total, mais je mets cela sur le compte du boulot, 10 h pas jours derrière mon écran, des heures à lire des documents, je mange Aibus, je dors Airbus, je vis Airbus, une passion dévorante mais je ne le sais pas encore… Je m’endors dans le bus matin et soir pour aller au boulot, quand j’arrive je vais directement me coucher, je mange n’importe quoi, n’important quand et surtout beaucoup beaucoup de sucre. Mes enfants sont partis de la maison et mon mari en déplacement vers Poitier plus plusieurs mois et surtout je ne dis rien à personne, je garde pour moi que je ne suis pas bien, je fais bonne figure quand ils sont présents.

Au mois d’Août 2018, je profite de mes vacances pour aller voir ma généraliste, lui parler de cette fatigue, de mon épuisement, des bouffées de chaleur uniquement la nuit qui sont toujours présentes, plusieurs fois par nuit et de plus en plus forte. Elle me fait faire des analyses de sang, mais rien, elle me donne des remontants, me dit de me reposer et on se revoit en septembre… A partir de cette date, environ tous les 3 semaines, j’ai eu des prises de sang, toujours rien, je n’ai rien d’autres que cette fatigue et les bouffées de chaleur. Dernière semaine de Novembre, on me trouve une glycémie très haute, je lui avoue que je mange beaucoup de sucre, que je peux en 1/2 vider un paquet de bonbons, le stress, ce gros boulot que j’ai sur 4 ans à faire, ce chalenge pour atteindre le graal , c’est peut être la causse ? … Elle me dit que je dois stopper le sucre c’est peut être la causse de ma fatigue, qu’il faut perdre un peu de poids, c’est vrai que j’ai un peu de gras sur le ventre, bien 10 kilos en plus, mais la ménopause est passée par la… Elle me propose de faire un régime, retirer surtout le sucre, et que l’on se revoit vers le 15 décembre, car après elle part 3 semaines en vacances et qu’il y aura un remplaçant, mais elle préfère me revoir… En 3 semaines, j’ai perdu pratiquement 1kilos 1/2 je reprends un peu la forme mais j’ai mal du coté droit, des douleurs dans l’intestin, je lui explique ce que j’ai me mange depuis 3 semaines, que j’ai tout retiré ce qu’il y a du sucre dedans et je mange beaucoup de légumes et fruits. Elle m’explique que mon assiette est mal équilibrée et que cela doit me créer des ballonnements ou des douleurs intestinales car trop de fibre. Elle me donne quelques choses pour les intestins, des conseils pour équilibrer mon assiettes, de passer de bonnes fêtes d’en profiter et que l’on se revoir en Janvier 2019.

La semaine suivante, les douleurs continues au niveau de mon intestins et maintenant aussi au niveau des l’estomac, je retourne à la pharmacie, on me donne du charbon… Les douleurs empirent…
Le lundi 24 décembre, je vais voir le médecin remplaçant, C’était un très jeune médecin, il regarde mon dossier, m’ausculte me donne un autre traitement et me fait faire une nouvelle prise de sang.
Je pars en voiture avec mon plus jeune fils le 26 décembre au matin pour passer les fêtes avec mon mari, mon autre fils va nous rejoindre, je suis en vacances jusqu’au 7 janvier. Je me tors de douleur au ventre, mais encore une fois je prends sur moi. Nous avions décidé de faire le repas de Noël le 26 décembre au soir, mes enfants restaient 2 jours avec nous. Au moment de l’apéritif, notre fils de Paris apporte fièrement une bouteille de champagne du Ruinart qu’il a eu en cadeau pour son travail effectué chez eux, pour lui c’est une reconnaissance importante, je ne bois jamais d’alcool, mais j’ai voulu lui faire honneur, j’ai bu juste 2 deux gorgées et quelques minutes après comme si j’avais reçu un coup de poignard dans les reins, une douleur intense.
Le Jeudi 27 décembre, je reçois les résultats de l’analyse de sang, il y a rien dedans. Mes enfants sont partis, j’ai supplié mon mari de me mener chez un médecin (pour mon mari c’était une découverte que je souffrais aussi fort, car je n’avais rein dit, il ne savait pas, j’ai tout caché depuis le début). Nous sommes allés voir un médecin à Surgères, il a regardé toutes mes analyses que j’avais prise avec moi, les traitements que j’avais et il ne comprenaient pas lui aussi, il n’a pas voulu me faire hospitaliser, il m’a dit, on va rien vous faire c’est la fin de l’année, par contre je vous fais faire une analyse d’urine s’il y a quelques choses dedans, vous filez à l’hôpital de Niort. Il me donne un calmant aussi car il me trouve très stressé et essoufflé …
Le 28 décembre, je reçois les analyses d’urine, il n’y a rien dedans.
Le 31 décembre, je ne sais pas comment j’ai pu faire cela, mais j’ai fait le tour de l’ïle de Ré en vélo dans le froid, il faisait 6 degré, nous avions décidé de manger au restaurant le midi car le soir, nous avions rien de rester que tous les deux.

On vient de rentrer dans la nouvelle année 2019.

Le 2 janvier à 8h du matin, le médecin de Surgères me téléphone, il a eu les analyses, me demande comment je vais, j’ai toujours très mal, il veut me faire hospitaliser, je refuse et je prends la route pour rentrer chez moi et aller voir ma généraliste à 800 km.
Le 3 janvier je vais chez ma généraliste, mais quand la porte s’ouvre c’est toujours le jeune remplaçant, elle ne rentrera que la semaine prochaine… Il me passe la visite et il voit pas ce que j’ai je lui demande de faire un ordonnance pour un scanner ce que m’a dit le généraliste de Surgères… Je pars à Salon de Provence pour faire le scanner, mais je ne savais pas à l 'époque qu’il fallait déjà plus de 2 mois pour avoir un RDV, la seule solution une échographie c’est plus rapide, je retourne au cabinet pour avoir une nouvelle ordonnance, mais impossible de trouver un RDV avant le mardi 8 janvier à 8H.

Le 7 janvier, je rentre au travail après 2 semaines de vacances, j’ai toujours très mal dans tout le ventre maintenant, je parle à personne, je dis bonne année à personne, je suis en principe, le boute-en-train du BE, personne ne comprend, je suis un zombie. Je m’enferme dans mon bureau et comme un présentement, je range mes affaires. Je vide ma messagerie, je vais pas manger, j’attends le bus de 16h30 pour rentre. Je fais un mail à mon chef de service pour l’informer que demain jour de mon télétravail, je prendrai le boulot qu’à 9h que je dois aller passer une échographie, car je suis toujours malade. Je ne reviendrai jamais ou si peu dans ce bureau qui a été une grande partie de ma vie pendant 18 ans !

A suivre …

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Merci Turquoise pour ce beau récit, j’attends la suite avec impatience :hugs:
J’ai une LLC mais quelques similitudes avec votre parcours : grosses sueurs nocturnes et grosse fatigue au moment du diagnostic (symptômes caractéristiques de nos pathologies), très forte consommation de sucre (je faisais aussi beaucoup de sport donc n’ai pas vraiment culpabilisé) (je mange mon pot de chocolate Fudge Brownie en lisant votre histoire :face_with_hand_over_mouth:), grosses journées et beaucoup de stress au travail et choc émotionnel quelques années avant le diagnostic…on ne sait pas vraiment dire quels sont les facteurs aggravants de la maladie

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