Je me suis relu et ça m’insatisfait mais bon, sur la fin, j’ai “coupé court” par fainéantise ou manque d’inspiration.
Je suis trop long à l’écriture… pour moi même avant tout.
Lorsque je me relis, je rectifie (autant que ça m’est permis) les fautes, je change la tournure, je modifie le sens aussi parfois… je revois tout et ça me pompe mon énergie vitale… Il y a aussi que ça m’est difficile de traduire le moins faussement possible ce qui me passe par la tête. Alors, chaque phrase est fastidieuse à écrire pour qu’elle me paraissent simplement correcte.
Je n’ai pas une assez bonne maîtrise des mots pour m’exprimer avec aisance.
Il s’agit-là de mon mode de communication privilégier pourtant…
Oui mais s’il est vrai que je m’insatisfait régulièrement de mes écrits en temps normal… cela ne sous-entend pas que je renonce à ce que mon “témoignage” soit publié ; si je ne devais poster que les commentaires qui me conviennent… après, je peux comprendre que mon texte dénote au milieu des autres et je ne serai pas contrarié s’il n’apparaissait jamais.
Et sinon, faudra-t-il que je conclu que l’humain qui est en charge de mettre les histoires personnelles des lymphomaniaques est un juillettiste ?..
Je constate que mon “témoignage” n’est toujours pas “en ligne”… 'fais chier de dépendre de la présence de quelqu’un ; je le pose là :
Je suis un homme de 52 ans qui pensait (espérait ?) depuis son adolescence ne pas vivre au-delà de la quarantaine et si j’ai bien eu quelques “occasions” (accidentelles surtout) de tenir cette prévision que je jugeait réaliste en fonction des éléments que j’avais pour l’estimer, il semble que la vie s’accroche à moi comme un morpion à un duvet pubien de clodo et il en est advenu autrement pour je ne sais qu’elle mystérieuse raison… en écrivant ça comme ça, je peux renvoyé d’être amer mais c’est à tord : Cette approche m’est simplement inspirée par le constat suivant ; je ne me sent pas à l’aise dans cette vie depuis toujours et il est fastidieux pour moi de m’y mouvoir aujourd’hui encore et même après toutes ces années.
Partant de là, être heureux de ce présupposé “cadeau” qu’on m’aurait fait ou espéré prolonger cette expérience serait parfaitement illogique et en fait, totalement insensé.
Bon, une fois ceci écrit et même si comme (je pense) beaucoup j’ai envisagé sérieusement le suicide autours de ma vingtaine, ma motivation étant insuffisante (ou mon instinct de survie trop fort), il en ressort que je ne doit pas naturellement être enclin à attenter à mes jours à la moindre contrariété et alors même qu’une action aussi définitive abrégerait ce passage fastidieux (ma vie)… on pourra aussi pensé que j’ai manqué de courage à ce moment.
Déjà, ce regard cru que j’ai ne me cause pas (je crois ^^…) de désordre psychique. Je vois la chose (le lymphome) plutôt froidement sans que ça ne m’émeuve par trop et comme cela se produit habituellement, les épreuves nous endurcissant (selon l’adage “ce qui ne te tue pas te rend plus fort”), il doit être que je suis devenu moins évidemment sensible maintenant que des années auparavant… néanmoins, dans mon ordonnancement d’idée, je conserve aussi en tête la pertinence d’un tel geste (plutôt en dernier recours) et c’est une sorte de “confort intellectuel” que de me préserver cette option en réserve… A toutes fins utiles comme on dit aussi (joliment).
…
J’ai déjà exprimé en long en large (et surtout de travers) tout le cheminement qui m’a amené sur FLE en ayant été affecté par un LNH Diffus à grande cellules B avec une localisation ORL de cette merde qu’on ma découverte vers Mai 2016 mais pour ceux que ça intéresse, ils peuvent lire le développement que j’en ai fait sur ce site en se rendant sur son forum où ils me trouveront dans le topic “lymphome non hodgkinien” à l’intitulé “Moi je…” rédigé sous mon pseudo’ (invariable) de “Momosse”.
[ce passage est inutile ici du coup mais je me suis fais chier à l’écrire alors…]
…
Ici, je préfère poser mon sentiment global :
L’intitulé de ce “témoignage”, repris de celui de ce que j’ai exprimé par ailleurs sur le forum correspond assez bien à ma personne; “moi je…” pourrait synthétiser assez justement mon positionnement d’ensemble. Non pas tant que je sois totalement égocentrique ni que j’éprouve quelque mépris à priori ou motivé pour le reste de l’humanité mais objectivement, il faut bien admettre que je m’occupe beaucoup plus de mes fesses que de celles de mes voisins… avec toutefois une pondération pour les fesses (de certaines) de mes voisines cependant ; je ne suis pas inhumain non plus [‘fais chier !.. je crois avoir déjà écrit ça quelque part].
Comment je me sent submergé dans ce monde, ma personnalité ainsi que mes expériences accumulées ont fait que si j’ai (bien entendu) “accusé le coup” de la nouvelle de ma maladie, rapidement à la suite j’ai “rebondit” en ne l’a considérant que pour ce qu’elle est effectivement à mon sens et donc, pour la traduction intime qu’en fait mon esprit : un problème de plus à gérer dans mon parcours ici-bas et in fine, rien de plus que cela… rien d’insurmontable spirituellement ni même d’effrayant (“la mort” n’étant donc pas une crainte chez moi). Seul l’aspect douloureux mais au-delà encore, la diminution de mes capacités pourrait me conduire à redouter ce qui découlerait de son évolution nuisible. Mais y compris vu sous cet angle, je n’éprouve pas véritablement d’oppression ; Je ne suis pas atteint à ce point et ne l’ai encore jamais été (aussi affligé), cette vérité coupe (d’office) cours à tout assombrissement que mon mental jugera superflu en connaissance de cause et même si en parallèle, je peux régulièrement me triturer les méninges pour des soucis bien moins effectivement mortel. On peut sur ce point analyser que la conscience (le subconscient en l’occurrence… avant que je l’entrevois) sait distinguer pour soi un vrai danger d’un autre qui mettrait moins en péril une existence, la sienne accessoirement… sur ce dernier cas (plus quotidien), mon être “s’autorise” à se morfondre (vainement parfois, voir souvent) alors que pour mon mal, je suis notablement plus objectif encore, factuel, “clinique” en somme et ce, sans besoin de m’attarder sur ses risques une fois ceux-ci connus et admis. Si une dégradation arrive, j’en aurai pris la mesure et je saurai anticipé ses conséquences avant qu’elles ne se produisent, le tout restant de les vivres tant que je pourrais ou (donc) comme que je voudrais ou pourrais admettre de le faire.
Je n’avais pas besoin d’essayer de me convaincre que ce n’était pas si grave pour “dédramatiser” ma situation médicale puisque ce positionnement “intellectuel” (sensoriel vu sa profondeur) est ce qui me viens d’emblée (immédiatement après réflexion) lorsque j’analyse mon lymphome et puisque cela correspond à une perception non construite mais qui est induite par ma personne.
Le traitement est une part non négligeable et qui peut (dans mon cas notamment (bizarrement puisque je l’ai relativement bien supporté…) mais à cause de mon approche ressentie) mieux pouvoir faire prendre conscience de ce que revêtent les implications fâcheuses de ce cancer par les résultats physiquement dégradants qui en sont issues.
Aujourd’hui que je suis en phase de rémission, je m’attends à un retour de ce LNH avec tranquillité, “j’ose l’écrire” puisque je le ressent ainsi.
Au moment où j’écris ces lignes, j’en suis à 6 mois au-delà du terme de ma chimio’ et ma sérénité à gérer cette pensée provient de ce que je sais que si il redevient agressif en moi, un autre traitement me sera administré et que je crois que même s’il sera (de ce que j’en sais) plus difficile à endurer, je crois profondément et avec une grande conviction que mon corps pourra y répondre aussi bien que pour la première salve de poison qu’on lui a imposé… et quand bien même ma physiologie se montrerait plus faible, mon esprit lui, ne se résoudra.
J’ajoute que j’ai appris la semaine dernière qu’une personne que je connaissais et avec laquelle j’avais discuté un peu durant mon traitement était morte de sa maladie (qui n’était peut être pas un lymphome)… on l’a enterré tout à l’heure.
Ce type que j’ai croisé à plusieurs reprises durant les mois de nos cures parallèles semblait parfois souffrir bien plus que moi de sa chimio’ ou de son mal (pas toujours simple à déterminer) et à d’autres occasion, il paraissait nettement mieux… mais constamment affaiblit également. J’étais étonné du fait qu’il conserve son teint mat et ses cheveux malgré un état général détérioré d’évidence et ce, sur une longue durée… je l’ai toujours vu ainsi jusqu’à la dernière fois où on s’est rencontré mais qui remonte à la fin de l’année dernière maintenant.
Il était sympathique et affable. On a échangé quelques mots de dérision sur nos situations respectives.
J’ai malgré tout été surpris d’apprendre la nouvelle de son décès mais en y songeant, je me dit que cet homme (qui devait avoir le même âge que moi) était finalement soulagé d’un fardeau que tout son corps renvoyait de trop subir.
Je ne me transpose pas personnellement en lui… ça ne m’a pas effleuré l’esprit avant que je l’écrive.
Ma condition est la mienne propre et comme chaque individu se distingue d’un autre, on peut bien trouver des points communs qui nous rapprochent, on reste fondamentalement seul avec ce qui nous afflige que l’on gère comme il nous est permis de le faire ou comme on en est capable, tant qu’on le peut.
Lui était donc arrivé au bout de cette capacité et moi non, pas encore… toujours pas.
J’ai réalisé que cela fait tout juste un an que je poste ici !.. ça se fête un anniv’ non ;p !?
…
Bande de p’tits veinards !
12 mois que je vous fais bénéficier de mes états d’âmes, eux qui montrent la lumière à un grand nombre qui sont perdus dans la nuit ici et partout !
Mais merci d’avance de vous dispensez d’effusions de reconnaissance à mon égard. Je sais déjà l’importance que j’ai pour chacun et même si j’imagine parfaitement à quel point ce peut être difficile pour la multitude qui me lit de se retenir de me manifester leur admiration teintée d’un profond respect, je ne souhaite pas être mis en avant plus que d’évidence ; Hé oui, je suis humble (en plus)…
Le temps passe à une vitesse (c’est con à écrire mais c’est néanmoins vrai) !
J’ai rencard demain avec mon “cancérologue préféré” pour un premier point intermédiaire (6 mois après le terme de ma chimio’).
De ce que j’en vois et j’en comprends, mes résultats d’analyses sanguines paraissent bons… mais je laisse le soin à mon thérapeute-spéc_ialisé-pré-retraité de les interpréter (je ne vais pas lui enlever le pain de la bouche… même s’il est bien gras et qu’un régime lui ferait pas de mal).
Courage pour demain.
Bonjour Momosse,
Comme vous le dîtes : un an sur le forum ça se fête!!!
Puisque nous sommes toujours vivants: nous devons savoir en profiter au maximum pour ne pas tomber dans la dépression.
En lisant votre histoire , vous me faîtes penser, quelque-peu, à Serge Gainsbourg.
Je viens , une nouvelle fois, d’échapper à la mort à cause d’une nouvelle lésion coronarienne et une péricardite.
Mes recherches ont révélé que toutes mes pathologies ( thyroïdectomie, lésions cutanées, cancer du sein, lésions coronariennes et péricardites) sont les séquelles des TRAITEMENTS et complications à long terme de la maladie de Hodgkin médiastinale.
Je fête mon 30ème anniversaire de survie qui devient un exploit puisqu’un excès de patients traités sont décédés prématurément.
Comme vous: Je me suis trouvé face à des praticiens du même type que votre oncologue préféré ( âgé, sourd, décourageant et culpabilisant) “nul n’est parfait!”
Bon courage pour demain et “à votre santé!!!”
Gardez bien votre courage pour vous-même Laminois et Jura01… S’il en est un besoin important juste pour qu’un sujet en rémission aille se faire palper les glandes chez le premier (ou dernier) praticien venu, c’est qu’il en faudrait une quantité astronomique pour gérer l’immédiateté des vrais problèmes de malade en pleine phase d’empoisonne… traitement alors !
Bon, mais merci quand même … j’fais un peu mon autiste-mongolien là ( ) ; J’ai compris que vous vous transposez dans l’esprit d’une personne qui redouterait que tombe LA (!) mauvaise nouvelle d’une rechute -toujours possible- mais en ce qui me concerne, je ne suis pas cet esprit-là en premier lieu et d’autre part, ‘zappez pas que j’avais quand même eu sous les yeux mon bilan sanguin en amont. Donc à moins que le doc’ me trouve des grosses boules ailleurs que dans mon service trois pièce, il était quand même assez improbable que la récréation de ma journée de boulot tourne au mélodrame.
Et donc, cela s’est confirmé. Ma visite médicale, pour succincte (10mn chrono’ au plus) et me laissant un désagréable sentiment de bâclage qu’elle fut, n’en a pas moins débouché sur la conclusion à laquelle je m’attendais ; “rien n’apparaît d’anormal sur les résultats de votre prise de sang et on note une amélioration conforme de votre situation depuis votre précédent bilan”… “vous ne vous êtes pas trouvé des ganglions anormalement développés ?”… (moi) : “euh nan mais je n’en ai pas trop cherché non plus en même temps…”
Ben oui quoi, ça paraît évident à chacun peut être mais perso’ il ne m’est pas venu (du tout) en tête que je devais chercher des masses sur moi. Du coup, il m’a malaxé un peu lui même (le cou et sous le menton notamment) et comme il ne trouvait pas ce qu’il cherchait à l’issue, on s’est promis de se revoir d’ici 6 mois pour qu’on évalue si un an après, je suis toujours pas “nodulé”…
Bonjour Momosse
C et bien pour toi car je te suivis t tu a eu aussi ta galère a en guérir, c est gentil a toi de venir ici pour venir voir et prendre de tes nouvelles, moi je suis dedans et je continu ver la guérison
a bientot de te lire
[quote=jura01]Bonjour Momosse,
Comme vous le dîtes : un an sur le forum ça se fête!!!
Puisque nous sommes toujours vivants: nous devons savoir en profiter au maximum pour ne pas tomber dans la dépression.
En lisant votre histoire , vous me faîtes penser, quelque-peu, à Serge Gainsbourg.
Je viens , une nouvelle fois, d’échapper à la mort à cause d’une nouvelle lésion coronarienne et une péricardite.
Mes recherches ont révélé que toutes mes pathologies ( thyroïdectomie, lésions cutanées, cancer du sein, lésions coronariennes et péricardites) sont les séquelles des TRAITEMENTS et complications à long terme de la maladie de Hodgkin médiastinale.
Je fête mon 30ème anniversaire de survie qui devient un exploit puisqu’un excès de patients traités sont décédés prématurément.
Comme vous: Je me suis trouvé face à des praticiens du même type que votre oncologue préféré ( âgé, sourd, décourageant et culpabilisant) “nul n’est parfait!”
Bon courage pour demain et “à votre santé!!!”[/quote]
J’ai toujours apprécié le talent de Gainsbourg et sa propension à séduire par son esprit était étonnante il est vrai (même si sa notoriété l’aidait). Du coup, j’étais plutôt indulgent avec une bonne part de ses éclats…
30 ans de survivance ! C’est énorme !.. Perso’, je n’ai “survécu” qu’à 25 ans d’une vie commune qui comportait un danger plus diffus (un peu comme mon lymphome) certes ^^… néanmoins, il s’agissait-là de quelque chose d’effectivement bien plus latent que ne peut l’être un cancer ou l’une des conséquences particulièrement nuisible causé par son traitement de choc.
On est très différent mais il semble évident que tu tiens beaucoup à poursuivre ta vie. C’est méritoire de parvenir à surmonter l’accumulation des problèmes physiques qui ont découlé de ce qui ta affecté sur un aussi long temps et ce, d’autant plus en connaissant un peu les conditions dans lesquelles tu y a été confrontée.
Je ne suis pas facilement porté à être admiratif envers autrui en général parce-que je pense qu’on est bien tous forcé de supporter nos fardeaux respectifs et qu’il est délicat d’évaluer leur juste poids dans les consciences individuelles ou les ressentis qu’ils suscitent et qui peuvent être affligeant et profond pour l’un là où un observateur voisin préjugera qu’il s’agit d’un problème moins grave (vu de l’extérieur et dans l’ignorance du vécu de celui qui le subit donc). On ne peut prétendre connaitre la réalité d’une souffrance qui ne nous affecte pas nous directement dans notre âme et dans notre chair… mais tu es sans aucun doute une personne très solide et ton parcours serait exemplaire aux yeux de pas mal de malade en terme de résistance et de force démontrée sur une si longue durée.
[quote=VEWAL]Bonjour Momosse
C et bien pour toi car je te suivis t tu a eu aussi ta galère a en guérir, c est gentil a toi de venir ici pour venir voir et prendre de tes nouvelles, moi je suis dedans et je continu ver la guérison
a bientot de te lire[/quote]
Nan mais VEWAL, sans minimiser mon cas particulier, j’estime que j’ai eu pas mal de veine dans “mon malheur” au regard de beaucoup d’autres situations que l’on peut lire sur le site ;
Déjà, on m’a trouvé mon lymphome relativement tôt du fait de ce que les seuls ganglions qui y réagissaient chez moi étaient ceux de mon cou et que là c’est très facilement et rapidement décelable tellement c’est visible… Après, tu pourrais pondérer le truc en te disant que <<oui mais si c’est là que ça se manifeste, ça ne présage rien de bon de par le fait même de la localisation ORL de ta saloperie mec !>>… sauf que chez moi c’était (limite) “que du bonheur” (toute proportion gardée) puisque si “la grosseur” au cavum que j’avais était (très) inquiétante, elle s’est résorbée dès-après ma deuxième cure et qu’en fin de compte, s’il existe peut être des malade qui se voient exposés à une radio-thérapie associée à de la chimio’ pour se faire traiter, pour moi cela a été écarté d’emblée et le mien de traitement s’est limité à l’administration de “poison liquide” (savamment dosé il paraît) dans mon corps ; j’étais tenté d’embrasser mon thérapeute sur la bouche quand il m’a dit que les rayons étaient exclus pour moi… et comme la chirurgie était elle également inutile (ou impossible ?..), je n’ai eu à gérer que mes R-CHOP “de base”.
S’agissant de mon remède à proprement parler, je l’ai assez bien supporté tout du long en étant capable de poursuivre mon activité pro’ en parallèle (1cure toutes les 3 semaines x 8).
Rétrospectivement, quand je revois la tête horrible (!) que je me payais lorsque j’étais “en plein dedans” (mes putains de cures!), je prends la mesure de ce que mon corps semblait être en total désaccord avec ma conscience qui lui imposait cette affirmation selon laquelle “j’allais bien malgré tout”…
Je crois qu’on a pas encore pris la vraie mesure de l’ampleur avec laquelle un esprit peut dominer son corps et c’était assez patent en l’occurrence.
Durant toute ma thérapie (qui s’est étalée sur près de huit mois), je ne me suis guère ménagé et j’ai d’ailleurs connu plusieurs “alertes” provenant de ma physiologie qui était prête à me lâcher à force de contrainte trop grande qui se confrontait à un affaiblissement réel et généralisé de ma part physique. A ces moments, il faut savoir écouter son corps et se reposer suffisamment… mais de toute façon, c’est alors lui qui te commande et tu sent bien que tu n’as pas le choix.
Reste que, indépendamment de ces quelques défaillances ponctuelles, il semble très “suiveur” ton organisme et si ton cerveau lui envoie des info’ positives (en y croyant profondément) parce-que tu es convaincu de ta prédominance raisonnée ou que tu te montre être un optimiste rationnel (pas benêt), les implications bénéfiques se révéleront probablement très souvent surprenantes pour toi même.
Tout ça pour te dire que je dois être (objectivement) un des malades parmi les moins “à plaindre” ici et que si la “rémission” que je connais maintenant raisonne bien moins en terme de guérison que de sursis (comme cela doit) à mon sens, je demeure véritablement serein quant à un retour probable de ce mal en moi ; Il pourra bien revenir, moi je l’attends !
Donc c’est bien ce que je pensai ; Mon témoignage ne doit pas correspondre à certains critères (non-dit) pour pouvoir être publié dans le fil du topic dédié du site puisqu’une Eliane m’est passé devant alors que j’ai envoyé ma version il y a une vingtaine de jour déjà…
Je ne suis pas surpris outre mesure puisque cela m’arrive souvent de me faire “bannir” de forum (voir du site même qui l’héberge (1 X)) à titre provisoire… qui devient vite définitif tellement les modos ont plus à voir avec des censeurs ou est-ce que mes “interlocuteurs-victimes” doivent être des hyper-sensibles qu’il faille surtout s’astreindre à ne pas froisser par le moindre mot de travers ou la moindre expression d’autre chose que de l’empathie sirupeuse (et poisseuse), des personnes qu’ils faut surtout ménager au risque qu’ils implosent psychologiquement tant ils sont exposés et sans défense face au monstre que je dois être à leur yeux ?..
On pourra m’accuser d’intolérance moi-même mais en toute franchise, ces faibles esprits en manque terrible d’ouverture et de recul ne m’intéressent pas à la base… cependant, il peut se produire que j’y sois confronté (par exemple) lorsqu’ils s’expriment sur mon fil en énonçant d’énormes conneries, qu’ils se montrent obtus ou qu’ils font preuves d’un déficit patent d’honnêteté intellectuelle… alors, je peux être porté à relever sèchement leur inconsistances en employant (parfois, pas toujours) des termes jugés grossiers par le commun des mortels. C’est ma manière de fonctionner et si je conçois que l’on doive faire montre d’un minimum de sociabilité et de convention pour être audible par le plus grand nombre, je ne vois aucune utilité à renoncer à m’exprimer avec clarté et franchise pour ce faire.
On pourrait parfaitement exprimé des idées frelatées (racismes, sexismes, idéologies (fascisme et néo-nazisme ou socialisme-communisme (dénombrés leur morts respectifs ; ils se valent bien sans aucun bénéfice humaniste!), prosélytisme en tout genre (notamment spirituel ou culturel) et j’en oublie…) dès l’instant où elles seraient écrites “dans les formes”, suivant les préceptes qui prévalent dans nos sociétés et notamment sur le Net, vous constaterez que ça passe très bien sur de nombreux forums… ils y en a toujours qui s’indignent et s’opposent certes mais, ces idées-là demeurent et font leur chemin sur les sites en question comme dans les têtes de ceux qui s’y perdent encore plus en étant individuellement perdus à la base, sans repère, sans assurance, incapable d’objectivité et d’auto-critique pour se sentir déjà originellement si mal couramment.
A mon sens, si je veux bien considérer l’autre, je ne suis pas près à m’abaisser à ce point dans le seul but d’être compris par des consciences obscurcies (par ce monde).
Dans le cas du fil “témoignage”, je présupposai bien que mes phrases dénoteraient face aux histoires des autres qui décrivent leur maladies avec leur sensibilités propres mais en restant très descriptifs, formatés et conventionnels lorsque reviennent systématiquement les “courages”, les “entourages-précieux” ou toutes sorte de gentillesses entendues.
Perso’, je ne m’y retrouve pas et au-delà, ça m’emmerde carrément !
Après, j’estimais avoir été plutôt contenu dans ma formulation… 'faut croire que non, pas assez encore.
Bonjour Momosse,
Je ne peux pas laisser ton message sans réponse : cette discussion sur ton témoignage a commencé en privé et elle a vocation à le rester.
mc