Use it or lose it – s’en servir ou le perdre : notre cerveau est un capital précieux. Pour le faire fructifier tout au long de la vie, il est essentiel de développer des connexions et des réseaux par des apprentissages et des découvertes. Une bonne hygiène de vie et l’exercice physique jouent également un rôle crucial dans la protection de notre cerveau. En adoptant ces stratégies, nous pouvons renforcer notre capacité à faire face au vieillissement et à se défendre contre les maladies neurodégénératives.
Pedro Alejandro Rodriguez, Véronique Gérat-Muller, Virginie Postal, Université de Bordeaux
Loin d’être le fruit de l’imagination des patientes, les troubles cognitifs post-traitements du cancer ont été objectivés à l’aide de tests neuropsychologiques et d’études en neuroimagerie. Pavlova Yuliia/Shutterstock
Perte de mots, incapacité à finir la page d’un livre, oublis récurrents… Un « brouillard cognitif » peut perdurer après la fin de traitements contre le cancer par chimiothérapie ou hormonothérapie. Des prises en charge se mettent en place pour faire face à ces troubles.
Les centres hospitaliers de Valenciennes et de Maubeuge (Nord) ont lancé, le 17 novembre, la première liaison entièrement hospitalière par drone en France. Opérée avec une start-up rouennaise, elle permet désormais le transport régulier d’échantillons biologiques entre les deux sites.
Les ganglions lymphatiques sont de petites masses de tissu lymphatique en forme de haricot qui longent les vaisseaux lymphatiques. Ils entreposent les lymphocytes et filtrent les déchets, bactéries et cellules endommagées, dont les cellules cancéreuses, de la lymphe. Les lymphocytes présents dans les ganglions lymphatiques attaquent les bactéries et les virus qu’ils trouvent dans la lymphe. C’est pourquoi les ganglions lymphatiques enflent souvent quand nous sommes malades ou quand nous combattons une maladie comme le rhume ou la grippe.
Leucémie lymphoïde chronique : quels sont les traitements médicamenteux ?
Mis à jour le 27 mars 2025
Le recours aux traitements médicamenteux n’est pas systématique pour la leucémie lymphoïde chronique (LLC). Ils sont indiqués pour les stades A ou B présentant des symptômes et le stade C. Le choix de proposer un traitement est décidé en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP).
Conclusion
Chez les patients atteints de LLC, une stratégie guidée par la MRD combinant ibrutinib et vénétoclax permet une survie sans progression prolongée, une réponse significativement plus profonde et un bénéfice en terme de survie globale, notamment en situation de statut IGHV non-muté. Ces résultats soutiennent une approche à durée fixe, individualisée et guidée par la profondeur de la réponse (MRD).
J’ai eu un chat qui était très fort à ce jeu-là : il savait exactement quand mes réunions (j’étais principal de collège) prenaient fin et avait pour habitude de se faire câliner par les participants, toujours étonnés par sa ponctualité. Il savait exactement quand j’allais arriver d’une réunion extérieure ou lorsque j’arrivais d’Angers alors que je ne rentrais pas tous les soirs : 10 minutes avant mon arrivée, il demandait à sortir et s’installait sur le muret ou sur le tas de bois pour m’accueillir. Pour les humains, je suis persuadé en effet que des connexions existent, quels que soient les mécanismes en jeu.
Bonne soirée tout le monde,
Joël
Selon une nouvelle étude, la dépression n’est pas seulement liée au cerveau mais implique aussi le système immunitaire.
Les participants à cette étude étaient tous atteints de TDM[1]. Ils souffraient de symptômes atypiques de la dépression, comme de l’hypersomnie[2] ou de l’hyperphagie[3], et psychotiques, tels que des hallucinations auditives ou encore une culpabilité extrême. Les scientifiques ont récolté plusieurs échantillons et analyses auprès des participants, notamment leurs cellules immunitaires. Ils ont ainsi découvert que les patients atteints de TDM présentaient un important déséquilibre de “l’axe immuno-neuronal ”, qui désigne les échanges entre le système immunitaire et le système nerveux[4].
Le système nerveux et le système immunitaire communiquent l’un avec l’autre. En effet, les cellules immunitaires peuvent détecter des signaux neuronaux, et réciproquement, les neurones peuvent répondre à des cytokines, et même exprimer des récepteurs immunitaires. Cependant, bien que la coexistence de ces acteurs cellulaires immuns et neuronaux ait été démontrée au sein des organes, les détails de leur dialogue restent encore peu connus. (16/06/2021)
A quoi sert cette analyse ?
Le typage HLA ne doit pas être confondu avec le groupe sanguin. Le système HLA est un ensemble d’antigènes (ou de marqueurs) qui s’exprime à la surface de la plupart des cellules de l’organisme et qui permet à chaque individu de reconnaître ses propres cellules ou, en d’autres termes, de différencier « le soi » du «non soi ».[1] Le typage HLA consiste à identifier ces antigènes, caractéristiques de l’individu. Cette analyse est réalisée avant une greffe d’organe ou de «moelle » pour apprécier la compatibilité tissulaire entre deux individus.
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Quelle est la différence entre le soi et le non-soi ?
Le soi est l’ensemble des molécules et des cellules qui constituent l’organisme ou qui permettent son bon fonctionnement. Le non-soi est, par opposition, l’ensemble des molécules, des cellules et des organismes « extérieurs » ou « étrangers », et qui n’appartiennent pas au soi. Découvrir & Comprendre - Le système immunitaire. ↩︎
Effets secondaires des chimiothérapies : une molécule française prometteuse pour lutter contre les neuropathies périphériques, dont souffrent près de 90 % des patients
Dans un cas sur quatre, ces atteintes nerveuses persistent des mois, voire des années après la fin du traitement. Elles rappellent alors chaque jour aux patients qu’ils ont eu un cancer – alors même que leurs cheveux ont repoussé et que les nausées ou la fatigue ont disparu. Aucun droit à l’oubli, même une fois la maladie vaincue
Ce n’est pas un cancer de la prostate qui conduisit Voltaire (1694-1778)[1] à prendre de fortes doses d’opium pour calmer ses douleurs les semaines avant sa mort, mais un cancer de la vessie. Une recherche dirigée par Philippe Charlier[2], médecin légiste et paléopathologiste de l’Université Paris-Saclay.]
Paléopathologiste : un drôle de métier entre médecine légale et histoire
Certains de ses patients sont morts il y a plusieurs centaines d’années, tandis que d’autres sont bien vivants. Les premiers sont d’illustres personnages, les seconds sont des anonymes, souvent en marge de la société. Et pourtant, pour le Dr Philippe Charlier, il y a vraiment un continuum entre la relique d’Henri IV et un prisonnier du XXIe siècle.
Voltaire est décédé à 83 ans au 18 ème siècle !
C’est superieur à l’espérance de vie d’un homme en 2025 ! -qui est de 80 ans grosso modo- .
De quoi se poser des questions quand même…
La solitude aggrave-t-elle le cancer ? L’impact inattendu de l’isolement social sur la mortalité
Par Koffi Serge N’Guessan
Le 25 nov. 2025
Les travaux scientifiques montrent que l’absence de liens sociaux forts est un facteur de risque insoupçonné, capable de dérégler notre biologie la plus intime. Comment la solitude, ce sentiment subjectif, peut-elle se transformer en danger physique ?