On a souvent des témoignages où les personnes proches réagissent très bien et soutiennent la personne malade. Pourtant, il arrive que cela ne soit pas le cas Tout le monde n’ai pas aidant et on peut avoir la mauvaise surprise de voir son compagnon ou sa compagne être dans le déni ou pire la peur pour eux… Bref alors s’ajoute à la situation un divorce quasi obligé entraînant un isolement. Si vous êtes dans cette situation, n’hésitez pas à témoigner. On se sentira moins seul
Bon courage
Mon mari a été diagnostiqué LLC lors d’une prise de sang de routine fin janvier 2023 , on a eu un enorme choc car n’ayant aucun symptôme! On a mis un peu de temps a digérer mais une fois informés on s’est senti un peu" mieux". On est quand même passé par toutes les émotions … On connait plus ou moins les éventuels dangers pour la suite, on en parle justement il faut évacuer toutes les pensées sans tabou c’est important de ne pas garder l’un comme l’autre ce qui rumine dans la tête, pouvoir en parler a deux , en toute confiance est essentiel.
Et une chose est certaine je serai aux côtés de mon amour quoi qu’il arrive, on ira de l’avant et on luttera ensemble je le soutiendrai de toutes mes forces, de toute mon energie et de tout mon amour ce qui ne m’empêche pas d’avoir peur pour lui évidemment mais j’espère avoir la force de ne pas lui montrer et de n’être que positive pour l’aider a traverser cette épreuve de vie et en espérant pouvoir encore passer quelques belles annees d’amour et de partage sans que ca evolue trop vite.
Me revoici pour témoigner. depuis la découverte de cette pathologie, je découvre aussi l’absence de réaction voire une sorte de déni. bref, après des mois de cogitation et malgré mes 65 ans, j’ai décidé de divorcer. En effet, je réalise que si je devais suivre un jour un traitement malheureusement je serai non seulement seule mais avec une personne qui ne le supportera pas bien. Est-ce qu’il y a des personnes dans ce cas, car je vais avoir besoin de soutien c’est certain. Bonne semaine à tous
Sacrée decision .
Je suppose que vous en avez longuement parlé n’est ce pas. Savoir s’il y a encore de l’amour, de l’affection, de la bienveillance , des echanges, pardon mais du sexe aussi.
Avez vous échangé sur vos peurs respectives, vos craintes, sur l’envie de continuer seul.e ou a deux?
Est ce que la communication est fermée ?
Si oui que se passe t’il lorsque vous tentez d’exprimer vos ressentis…
Est ce que avant de prendre une decision aussi radicale , un break serait d’abord une etape a considérer ?
Il est evident que si on ne se sent pas soutenue, comprise, aimée… on ne peux plus parler de " couple" quand on aime réellement, sincèrement, profondément une personne et qui plus est sa compagne, épouse, complice de vie , le soutien, l’accompagnement est une evidence sans equivoque.
S’il vous plait COMMUNIQUEZ parlez de vos craintes respectives de votre avenir… et vous verrez alors ce qui est le mieux pour vous.
En plus de la maladie, il faut encore gérer ce qui ne devrait pas etre un problème.
Je viens d’etre traitée avec des périodes certes difficiles mais tres honnêtement parfois vaut mieux être seule et accueillir les effets secondaires sans genes et surtout vivre pour soit dans cette etapes…Je suis célibataire depuis 2 ans suite à son DC mais je sais que je n’aurais pas été accompagnée…et que la situation aurait été compliqué…
Je vous comprend …
Evaluer toutes les etapes de votre vie ensemble et si l’Amour n’est plu…bon courage dans vos décisions…
Je crois que je n’avais pas vu à quel point nous étions différents. La maladie est un révélateur énorme qui nous empêche d’être dans le “pas grave, je l’aime tout de même”. Parler ? J’ai un mur de silence en face de moi. Et je dois avouer que je n’ai plus envie de parler car pour lui ce n’est pas un problème, j’ai rien. Il a une peur des maladies qui est au-delà de la moyenne. Il n’y a plus vraiment de couple même si je conserve un attachement réel mais il est du genre de personne à ne pas savoir ou vouloir aider. Serviable certes, mais pas plus. je réalise en fait que les tensions qui existent depuis longtemps avec lui et notre fille sont en relation avec ce caractère trop disons “non impliqué”. En vous relisant, je me demande s’il y a eu un jour un couple complice. Un couple certes, mais pas complice. Quand je lui sur ce forum les témoignages d’aides et de soutiens cela me montre que je dois partir. En fait, quand on part, c’est que l’on a pas le choix. C’est un saut dans le vide que je vais réaliser, mais il est nécessaire et j’ai un peu pas mal peur. Merci pour votre message d’aide
Oh merci infiniment. Le forum me donne tellement l’impression que tout le monde à la chance d’avoir le conjoint idéal ou la conjointe idéale. Oui, c’est ce que je me dis, je ne pourrai pas gérer la maladie si elle nécessite des soins avec des effets secondaires plus lourds et la distance (je ne trouve pas le terme exact) de la personne avec qui je viens de passer plus de trente de ma vie. Votre message va m’aider et me porter dans mes démarches. Bien à vous
Pendant les 6 mois de traitement, mon mari disait toujours “nous” quand j’allais à l’hôpital, faire des scanner…Il a été merveilleux, plein de ressources, positif, on va y arriver…au bout de 6 mois, il a été hospitalisé en urgence pour 3 ulcères de stress
Bonjour sPQR, La fonction d’aidant n’est pas facile du tout à tenir. J’espère que cela va mieux pour votre mari. Il existe dans certaines villes des groupes d’aide pour les accompagnateurs ou accompagnatrices. Tout prendre sur soi peut faire des dégâts. J’espère que vous allez bien tous les deux. Tout mon soutien.
J’ai eu de la chance. Mon couple a tenu et mon compagnon a été super comme soutien psychologique. Ce qui n’a pas été facile pour lui, sa mère est décédée d’un lymphome quand il avait 18 ans (diagnostic d’un lymphome d’Hodgkin pour moi).
J’ai eu des réactions très blessante quand j’étais en rémission. Certaines personnes n’ont pas compris ma détresse psychologique à ce moment là. Finalement j’ai compris qu’elles avaient emmagasiné tout un stress pendant ma maladie et qu’elles se sentaient impuissantes à m’aider. J’ai pardonné car finalement elles ont su être de nouveaux aidantes pour moi.
Je suis en récidive actuellement. Je sais maintenant au moins à qui je peux en parler même si c’est difficile de faire revivre ses épreuves à mes proches.
Je parlais justement hier avec ma voisine de chimio en HDJ (elle deuxième récidive d’un cancer du pancréas) nous avons parler de l’importance de bien s’entourer et de mettre de côté les personnes qui seraient de mauvais accompagnants.
J’ai découvert ce forum, il n’y a pas longtemps et je le trouve super. J’ai vais aussi me diriger vers association qui propose des activités à des cancéreux, ex cancéreux et aidants. Vraiment besoin de parler à des personnes qui ont le même type de vécu que moi surtout depuis ma rechute.
J’espère que vous trouverez du soutien autours de vous. Et bravo pour votre courage de vous séparez de personnes qui ne seront pas aidantes pour vous
Merci beaucoup. En effet, ce n’est pas facile du tout à réaliser. Mais je n’ai pas le choix. C’est une bonne idée d’aller dans des associations dédiées. En ce qui me concerne, comme je ne connais pas le monde de l’hôpital, j’ai décidé de ma lancer comme représentante des usagers à l’Hôpital Béclère. C’est assez prenant, mais je ne le regrette pas car on entre dans l’hôpital différemment, un peu comme une aide et cela me fait du bien. En vous souhaitant tout le meilleur et bon courage.
Sunnygirl
Effectivement, pas facile. Quand j’étais en chimio, une dame à côté de moi, avait un cancer du sein. Elle était aide soignante. Elle était dans une incompréhension totale d’être passée de l’autre côté de la barrière. Je la cite: c’est moi qui aide d’habitude pas l’inverse
Bonjour @Meliorane ,
Si vous souhaitez vous investir aupres de patients , vous pouvez rejoindre notre equipe de benevoles.
Sur notre site www.ellye.fr dans la rubrique “benevolat” vous retrouverez toutes les informations à ce sujet et le dossier à nous retourner complété.
Si vous avez des questions, n’hesitez pas a nous contacter.
Cordialement,
Et voilà, je suis lancé dans un divorce. J’habite actuellement chez ma fille. Entre temps, une maie m’a montré que presque 20% des femmes (oui les femmes) qui contractent une pathologie “lourde” n’ont pas de soutien de leur conjoint… C’est beaucoup !
La décision a été très très difficile. Toutefois, c’est mieux ainsi malgré tout.
Bon courage à toues et à tous