Que de gentillesses, que de flatteries
J’ai n’ai pas de mérite, vous savez, je ne sais pas faire autrement… et c’est logique après tout : j’ai eu beau ressasser tout ça, analyser de tous les côtés, je ne réussis toujours pas à trouver des avantages à être malheureux en plus d’être malade :):) MDR
Oui Magalie, comme tu sais, il faut de la lucidité, je l’avoue, c’est mon mode de fonctionnement, car ce n’est qu’en regardant la situation en face qu’on peut prendre conscience de la stratégie à adopter et qu’on peut la dominer… La dominer, non pas par les mêmes armes, mais par les nôtres, des armes qu’elle ne peut nous enlever… Et si ce n’est pas nous qui la dominons, on peut être assuré du contraire…
Comme Guido Orefice (Roberto Benigni) dans “La vita è bella” (La vie est belle), il faut garder l’humour et la magie bien présente dans notre quotidien, notre couple, notre famille, notre entourage. C’est un art à cultiver.
Comme Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, prisonniers des Talibans, il faut être conscient de la bataille intérieure qui se mène, Hérvé disait : “Il fallait être fort, pas partir dans l’ennui, dans le désespoir…” il ne faut pas se permettre une seule seconde de sombrer dans le désespoir, il faut agir à la moindre pensée négative, ne pas la nourrir, l’esquiver rapidement; on ne peut pas penser “à rien”, mais on peut choisir ses pensées, être muni d’un kit de pensées positives, de pensées de remplacement qu’on prépare lorsque ça va bien pour y avoir accès lorsque ça va moins bien, avoir des yeux et des oreilles aiguisés pour les belles choses, car il y en a et il y en aura TOUJOURS… Se rappeler, comme disait Hervé encore, parlant des messages radio, “Ça fait vraiment du bien de savoir qu’il y a des vivants autour de nous”. Les apprécier et ne pas les regarder avec amertume, jamais avec amertume.
Dans mon cas, les dernières années ont fait grandir ma foi (pas ma religion, ma foi) et comme Corrie Ten Boom au camp de concentration Nazi, “IL” me supporte aussi, ça fait toute une différence, et au lieu de ne penser qu’à nous qui trouvons la situation difficile, ouvrons les yeux et les bras pour les autres autour de nous qui sont impactés. Ce que vous faites très bien sur le Forum, vous êtes cool
Les Américains ont une expression “To count your blessings”, que j’aime beaucoup. Compter, énumérer, revisiter, vos bénédictions, les bons moments de votre vie - SANS AMERTUME. Que ma vie a été riche, que de bonnes personnes l’ont traversé, que de bons moments… et j’en rajoute chaque jour, différents, mais bons…
S’armée pour la bataille, ne pas sombrer dans le désespoir, l’amertume, ceci ne veut pas dire d’étouffer ses émotions, juste de ne pas les laisser nous dominer… Avoir un conjoint, un ami, un correspondant, qui est prêt à nous servir de déversoir lorsqu’on veut se laisser aller (de manière contrôlée, pour un temps), est une richesse. Oui, comme fait on amie, Leo12, accepter qu’il y ait des replis stratégiques, pour mieux revenir dans la bataille, pour durer !
Bon, voilà, je ne prétends pas détenir la vérité, mais c’est certainement la mienne et ça marche, je suis heureux
Samedi je suis allé à une fête familiale d’été. Une heure de route pour y aller, je n’y ai passé que 90 minutes, mais tous en furent contents et moi aussi. Apprendre à se rassasier plus rapidement Hier on fêtait l’anniversaire de ma grande fille. Que de beaux moments encore, sucrés de souvenirs communs, sans aucune amertume
Il me reste à enseigner aux autres, ceux qui me reçoivent, à se détacher de l’état apparent (mon corps) et à continuer à toucher l’être, comme avant… Trop souvent, par pitié, par culpabilité, j’entends "tu as l’air fatigué, tu dois être fatigué, veux-tu te reposer ?..etc…), ils doivent comprendre que je serai fatigué seul chez moi aussi, que je ne peux pas mettre d’énergie en banque, et que ce que je veux c’est d’être là avec eux… Ça va venir, mais pour ça je ne dois pas céder et me retirer. Ils doivent comprendre aussi que le temps que dure une activité n’a pas d’importance, c’est le nombre et la variété des activités qui importe - et l’appréciation que j’en fait.
Magnifique été sur le Québec, un Québec chaleureux et beau, comme moi
Mesdames, messieurs, vos commentaires sont toujours très appréciés.
Salutations spéciale à Bruno, compatriote Québécois, que je découvre. Merci pour ton intervention.
Câlins à vous toutes mes Amazones, mes Panthères Lymphomophages préférées.
Câlin spécial à Ma Pamplou-chérie… Je suis avec toi de tout coeur et d’esprit… N’hésite-pas à m’écrire, si tu en as le goût…
À vos marques, prêts, VIVEZ !