Merci pour toutes ces informations passionnantes et documentées. En ce qui concerne les conseils d’alimentation prodigués par David Servan-Shreiber, deux remarques de ma part : il conseille de limiter les apports protéinés en viande et œufs notamment. Or, la vitamine B12, indispensable, ne se trouve que dans les protéines animales, il est vivement conseillé aux personne vegan de prendre la vitamine B12 sous forme de complément. Le foie stocke la vitamine B12 mais on arrive en situation de carence au bout de quelques années sans apport. Les protéines végétales ne contiennent pas de vitamine B12 assimilable. On peut évidemment varier les apports : poisson, viandes blanches, œufs notamment. L’hématologue qui avait détecté lors d’une analyse sanguine un gros déficit en vitamine B12 m’a donné quelques conseils alimentaires et a préconisé un apport de protéines à chaque repas. En ce qui concerne le sirop d’agave, qui serait paraît-il préférable au sucre, là aussi il faut se méfier : l’indice glycémique du sirop d’agave est équivalent au sucre ou au miel et donc ni meilleur, ni pire. En revanche, limiter les apports en sucre est conseillé, tout est une question de dosage et la notion de plaisir est importante. Tout comme le sel, les sucres cachés sont problématiques dans les plats cuisinés.
Le reste me paraît tout à fait d’actualité et rejoint les conseils que l’on donne. Petite précision : pour contrer la dénutrition, souvent rencontrée après une greffe de moelle osseuse (on peut être dénutri sans constater de perte de poids importante, surtout après une hyperhydratation), la nutritionniste a eu cette réflexion : “Pour le moment, il est important que vous vous nourrissiez, on se fiche pas mal des conseils diététiques ! Mangez ce qui vous fait plaisir, mais mangez !”
Bonne journée à toutes et à tous… mangez des fraises ! C’est bon pour le moral !
Joël
En effet, et cela devient bien compliqué de trouver des fruits “sains”, même s’ils sont “bio” car les cultures environnantes et surtout les systèmes d’arrosage véhiculent les pesticides bien au-delà du lieu de leur utilisation. Ici on essaie d’acheter “local”. Après, effectivement si on ajoute toutes les enquêtes, on ne mange plus rien, même nos propres fruits et légumes dans notre potager peuvent être exposés à des pollutions, les œufs produits par les poules des particuliers en Île de France sont impropres à la consommation, etc. Le maire d’une commune rurale en Mayenne m’expliquait que la nappe d’eau phréatique avait été polluée aux nitrates dans les années 70, et qu’à part traiter l’eau et en augmenter fortement le coût, il n’y avait pas de solution, même si désormais on n’utilise pas les mêmes produits, ni les mêmes doses. L’eau du robinet n’est pas terrible dans certains secteurs (ici, c’est l’eau de la Loire) et l’eau en bouteille… bref, buvons du vin comme Pasteur le préconisait !
Bonne fin de dimanche,
Joël
C’est tout à fait ça. Malheureusement…
J’habite en Bretagne, et un jour je suis allée à la mairie de mon quartier pour voir la qualité de l’eau car elle y était affichée sur un tableau, et quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’elle était interdite à ce moment là aux femmes enceintes et aux nourrissons : impropre à la consommation du fait d’un taux de nitrates trop élevé.
J’ai demandé comment la population concernée en était informée ? Réponse : elle ne l’est pas, c’est aux gens de venir vérifier… C’était il y a quelques années.
J’ai un peu lâché le truc ensuite, car de toute façon entre les résidus médicamenteux, les pesticides , les pollutions accidentelles et diverses et variées, c’est devenu mission impossible de boire une eau de robinet vraiment saine… Même avec la plupart des filtres…