J’ai découvert mon ganglion au cou le 1er Août 2018, je pensais que ce pouvait être une lithiase, un calcul de la glande salivaire sous-mentonnière droite, mais les symptômes ne correspondaient pas. Pas de douleur, pas de gonflement au moment des repas.
J’ai la chance de travailler dans un bloc opératoire, j’ai parlé à l’ORL de la clinique qui a m’a prescrit une écho.
Malheureusement le jour de l’examen, alerte rouge cyclonique, donc fermeture de la majeure partie des établissements, report de l’examen.
3 semaines plus tard, l’écho est faite, le radiologue ne peut se prononcer, pas de ponction non plus, il me dit que de toute façon, dans ces cas-là, il faut opérer, il me demande aussi de le tenir au courant de la suite… Ça, ça m’a inquiétée, bien que de son point de vue je comprenne la démarche, pour le dignostic et le suivi d’autres patients.
Mon ORL absent pour cause de congrès, un anesthésiste de la clinique me prescrit un scanner avec produit de contraste, pour la tête.
Là encore, pas de diagnostic sûr, mais l’identification d’un ganglion en plus de la glande salivaire.
Résultats soumis à l’avis de l’ORL revenu de congrès, qui décide avec moi d’une date pour l’ablation chirurgicale de la glande salivaire et du ganglion.
Par précaution, il fait pratiquer une ponction sous écho du ganglion, pour savoir s’il était judicieux d’avancer ou non la chirurgie. Au bout de 10 jours, résultat: pas de cellules cancéreuses, chirurgie maintenue pour le 20 Décembre.
L’opération s’est très bien passée, ablation de 2 ganglions, de la glande salivaire, et découverte d’une thrombose de la veine faciale, l’examen extemporané de la pièce opératoire, c’est à dire en même temps que l’acte chirurgical lui-même, pour éventuellement permettre au chirurgien de compléter l’opération, n’a pas montrer de cellules cancéreuses.
Suites opératoires très simples, peu de douleurs, opérée un jeudi, rentrée le samedi au domicile.
Ablation des points le 31 Décembre au cabinet de consultation. Tout va bien.
Puis appel du secrétariat du chirurgien le 02 Janvier qui veut me voir à son cabinet l’après-midi même. Là je sais déjà que ce n’est pas bon signe.
Donc diagnostic : lymphome folliculaire B 1/2.
Je vois un oncologue, je suis en ALD. Quelle claque, entre nous, cette appartenance, j’apprends aussi que le cas échéant je ne peux plus être donneuse d’un rein pour mon neveu, qui n’en a qu’un seul.
J’ai rdv avec l’oncologue le 9 Février pour faire le point sur la gravité de mon lymphome et la conduite à tenir.
Donc, en tout ça a pris 6 mois.
J’ai de la chance de n’avoir pas laisser traîner les choses, et d’avoir eu du monde à mon écoute.
N’écoute pas les donneurs de conseils gratuits, insiste, jusqu’à ce qu’ils trouvent ce dont tu souffres.
Je te souhaite bon courage, et le meilleur.