Bonjour a tous
Voila mon parcours:
printemps 2024 je sens des ganglions gonfles dans le cou
sept 2024. echographie,ponction on detzcte de cellules cancereuses, je suis orientée vers l IGR
Après plusieurs scan ,irem ,biopsie , exploration orl…finalement le diagnostic tombe fin février 2025 lymphome folliculaire stade 4. Je n ai pas de douleur sauf les grosseurs sur l epaule qui gênent certaines rotations de la tete. L hematologue décide de ne pas demarrer de traitements .
Durant cette periode de recherche de la maladie dont j etais atteinte, j erais en arrêt maladie pour pouvoir faire tous ces examens et aussi ca m’a accentué ma dépression et mon esprit n etait pas assez disponible pour gerer des cours , des preparations , des eleves en pleine crise d adolescence; cela demande une énergie au top d enchainer les cours, les motiver , les booster…et je n etais pas en etat de la faire.
En amrs 2025 demande de clm conge longue maladie de la part de mon psy, ca a ete accepté par la commission en mai 2025. El la je suis toujours en clm jusqu en novembre
En septembre j ai eu un tep scan, au vue de celui ci mon oncologue décidé de ne pas demarrer de traitement,
J ai revu mon psy qui m a dit " mettez vous en tete que le 24. novembre vous reprenez a temps plein "
Ces paroles m ont ébranlée, j ai peur de reprendre a temps plein ,peur que cette fatigue ne me permette pas de faire des cours corrects, peur de craquer, peur de ne pas avoir cette énergie indispensable pour tenir des classe et faire les cours, les reunions ,les rencontres, les dossiers,les changements de programme, … et je suis dans l anxiété. Etre prof necessite d ztre au top pour bien transmettre
Je gere seule ma maladie, mes enfants sont loin et ont leur vie. J ai 60 ans aussi. Reprendre a temps plein me fait peur , tres peur. Mon oncologue m avait dit que les arrets de travail c est mon medecin qui doit gerer.
J ai vu sur le forum que d autres avaient aussi ces coups de fatigue , cette anxiété. J en etais arrivee a me dire que je me fais du cinéma, qu il faut que je me secoue . C est bizarre un jour ca va aller et apres gros coup de fatigue, de mou,
Et vous vous avez toujours travaillez a plein temps non stop ?
En plus mon oncologue m avait dit en février que d ici deux ans j aurai une immunochimiotherapie. En septembre il n en a pas parlé,mais aussi il quitte l hôpital, qui verrai je la prochaine fois ,je ne sais pas.
Que d inconnu !
Bon courage a toutes et tous
Bonjour @Catgala ,
Courage. Ce métier peut parfois être épuisant, mais c’est sans doute aussi le meilleur pour vous changer les idées si vous l’aimez toujours.
Après un CLD pour une pathologie autre que ma LLC, j’étais catastrophée à l’idée de reprendre (physiquement affaiblie, convaincue de ne plus pouvoir trouver en moi les ressources nécessaires, impression d’être rouillée, d’avoir perdu la main, d’être déconnectée de la réalité). La reprise a été un véritable soulagement. Tout s’est si bien passé que, contre l’avis médical, j’ai repris à 100%. J’ai trop tiré sur la corde malheureusement.
Depuis que j’ai accepté ma vulnérabilité, je ne suis plus à temps plein. Cela me permet de ne plus en demander trop à mon corps et me laisse le temps de me remettre des quelques infections qui trainent tout en restant très engagée au travail.
Essayez pour voir. L’idée d’une reprise vous effraie maintenant, mais cette reprise vous reboostera peut-être. N’hésitez pas à parler de tout cela avec votre médecin traitant et à envisager un temps partiel avec elle ou lui.
Bonjour
D’un autre coté le fait de travailler peut vous éviter de tourner en rond en pensant a un traitement plus ou loin éloigné.
La reprise du travail peut être un booster pour votre moral. C’est une façon de dire a votre maladie que c’est vous le vainqueur.
Trouvez des stratégies pour assurer votre travail en y plaçant un peut moins d’énergie, essayez d’être moins parfaite.
Hervé C
(N.B. : Je ne sais pas dans quel département vous êtes, ni si c’est une tendance générale à l’Education nationale, mais dans mon département, ça semble se durcir aux affaires médicales pour les maladies psychiques.
Les demandes d’allègement de service et de TPT de collègues souffrant de dépression (sévère pour certains) ont été refusées cette année. Apparemment, certaines RQTH ne passent plus non plus : deux collègues RQTH pour pb de hanche et de dos n’ont pas obtenu leur allègement et TPT cette année. Quant à moi, mes demandes sont toujours acceptées. Aussi, si vous envisagez un TPT ou un allègement de service, peut-être vaut-il mieux jouer la carte du lymphome avec votre médecin traitant que celle de la dépression.)
bonjour, pourquoi ne pas demander un mi-temps thérapeutique ?