Bonjour et merci pour votre réponse Momosse.
Je suis d’accord : je ne serais certainement pas là sans la chimio.
Mais peut-être pourrait-on encore progresser en traitant plus tôt les dommages collatéraux.
A l’époque, si on avait attiré mon attention sur ces risques, je me serais fait suivre en permanence dans la foulée de la rémission.
J’aimerais avoir l’avis d’un spécialiste pour nous donner la vision d’aujourd’hui sur ce problème particulier. L’état de la science en fait. Quel protocole de suivi est mis en place ?
Bien à vous et cordialement,
Jacques
Bonjour,
Je voudrais attirer l’attention des personnes qui suivraient le même parcours que moi afin qu’elles puissent éventuellement prendre des dispositions préventives.
Voici ce qu’il m’est arrivé après une période de rémission de 7 ans consécutive à un traitement en 2001 d’un lymphome NH à grandes cellules B touchant le thymus, le péricarde et le poumon gauche.
Alors que je n’étais plus suivi depuis deux ans (déclaré en rémission définitive) et que tout allait mieux, j’ai fait l’objet d’une décompensation cardiaque en 2008 qui s’est manifestée par des difficultés respiratoires en étant couché dans mon lit (dyspnées).
Après avoir consulté en urgence, le diagnostic a été établi : insuffisance cardiaque gauche dont la cause serait le traitement de chimiothérapie reçu sept ans auparavant.
Ceci m’a amené maintenant à porter un défibrillateur et à prendre plusieurs médicaments.
Je me demande aujourd’hui s’il n’aurait pas été utile de continuer une surveillance cardiaque régulière pour tenter de prévenir ce risque et, si cela est possible, le traiter ou le retarder en préventif.
Bien cordialement et avec tout mon soutien à ceux qui endure cette maladie.
Jacques TRABAC
Oui effectivement, les chimio’ sont des traitements lourds et “indigestes” pour l’organisme et leur conséquences peuvent parfois s’avérer graves suivant les individus, on peut donc légitimement se poser la question de savoir si elles sont bien évaluées en amont et pour chacun ?
On sait que certains produits utilisés peuvent endommager le muscle cardiaque comme ils peuvent être très nocif pour les reins également et entre autre, reste que nos lymphomes sont des tueurs en puissance et qu’à ma connaissance, le remède est rarement pire que le mal en l’occurrence.