Bonjour
Je souhaiterais savoir si vous avez continuez à pratiquer une activité physique pendant vos chimio ABVD? Si oui laquelle et à quelle fréquence ?
Avez vous continuez à travailler ? Quel type de boulot ?
Je suis actuellement en arrêt car je bosse en pharma 10h par jour debout sans siège et très exposé aux affections. Mais le fait de ne « rien » faire physiquement, me fait peur ( grossir ++, perte de masse musculaire, moral etc).
Merci pour vos retours d’expérience.
NB: j’ai ma pose de PAC le 21 et la chimio devrait être programmé dans les jours suivants.
Mon parcours est un peu différent puisque j’ai commencé avec 2 BEACOPP (l’hématologue m’a arrêtée d’office), avant de poursuivre avec 4 ABVD. Peut-être aurais-je pu reprendre le travail avec l’ABVD, mais mon avis est qu’il vaut mieux garder son énergie pour lutter contre le lymphome. Par contre je n’ai pas rien fait, bien au contraire, j’ai profité de ce temps que j’avais pour moi. Et repris le travail trois semaines après la dernière séance (en temps partiel thérapeutique les 3 premiers mois).
Pour ce qui est de l’activité physique, j’ai suivi le conseil de l’infirmière de coordination : maintenir une activité physique pour lutter contre la fatigue. Je me suis donc mise à marcher une heure tous les jours (sauf les jours J et J+1) à vitesse assez soutenue. Habitude que j’ai d’ailleurs conservée pour garder la forme !
Bonjour,
Merci pour votre réponse.
Pour l’instant c’est vrai que ce lymphome me met complètement HS ! Avec l’ABVD il faudra voir si je suis un peu requinquée ou au contraire encore plus KO mais j’ai très peur de la prise de poids sans activité (j’ai eut bien du mal à perdre 25kg il y a quelques années d’où mes craintes je pense).
Bonjour,
Comme activité physique durant mon traitement (8 cures R-CHOP) je faisais des marches journalières de 30 min. Dès fois je trainais un peu la jambe surtout lorsque les globules rouge étaient un peu bas mais ça m’a toujours fait du bien.
Pour la prise de poids ne vous inquiétez pas trop c’est plutôt la perte qui est problématique durant la chimio. Au niveau nourriture c’est faites plaisir quand vous le pouvez.
Courage,
Fabrice
Si cela vous tracasse tant vous pouvez demander à voir une diététicienne, cela fait normalement partie de la prise en charge. Moi aussi j’avais cette crainte (principalement par rapport aux corticoïdes), je l’ai exprimée et l’hématologue m’a envoyée une diététicienne. C’était dans le cadre de mon hospitalisation (BEACOPP), mais je pense que ça peut se faire également en HDJ. Et au passage j’ai appris qu’il ne fallait pas consommer de pamplemousse pendant le traitement (j’en pressais un tous les matins), ce que les médecins ne pensent pas forcément à dire !
Personnellement le BEACOPP me faisait maigrir, je pouvais donc manger ce qui me faisait plaisir sans problème (j’en ai bien profité ). Par contre avec l’ABVD j’ai vite récupéré les quelques kilos perdus, donc là plus question de faire n’importe quoi ! En fait il n’y a pas de règle, tout dépend de comment vous allez réagir à la chimio.
J’ai continué à faire du sport pendant la chimio. Bien sur, plus calmement et plus doucement, mais la course à pied, le renforcement musculaire, le gainage restait largement possible. Je me suis juste interdit toute activité qui pouvait me blesser, on se sent tout de même plus fragile et je n’avais pas envie d’accumuler les problèmes de santé . Au fur et à mesure du traitement, la fatigue devenant prégnante, ma performance diminuait de plus en plus mais la reprise a été d’autant plus rapide après le traitement. Dormez bien, et beaucoup surtout.
Je porte toujours la PAC et elle ne m’a jamais génée pour toute activité. On la sent au début car c’est nouveau, puis je l’ai totalement oubliée rapidement.
Concernant le poids, je n’ai ni perdu, ni gagné. Il faut dire aussi que j’avais un dégout de tout ce qui est sucré alors cela aide ;-).
J’ai fait du sport avec la bénédiction de l’équipe médicale dans le sens où cela me permettait de mieux vivre la période. Il ne faut pas se mettre la pression avec le sport en se disant que cela participe physiologiquement à la guérison. Cela participe indirectement si comme moi on en ressent le besoin et qu’on se sent moralement bien.
L’oncologue m’a dit “faites du sport si cela vous fait plaisir et que vous en avez envie. Sachez toutefois que si vous passiez toute la période à regarder la télé, le traitement sera tout autant efficace. Alors, ne vous mettez pas la pression au-delà de votre bien-être”.
Bonjour et merci Roland!
Vos mots sont une bouffées d’oxygène. En effet chacun vivant les choses différemment, l’essentiel est (je pense) de s’écouter et de suivre son propre rythme.
Bonjour, je viens de sortir de chimio puis immunothérapie.
J’ai trouvé la chimio bien plus fatigante!
Mais j’ai toujours pratiqué un peu de sport et notamment du jogging.
Pendant la chimio je me suis obligé à marcher une petite heure tous les jours.
Cela m’a toujours fait du bien. On se sent après un peu nettoyé de toutes ces saloperies (qui nous sauvent!!!).
Bon courage
Bonjour
Je viens de terminer une cure de 12 séances ABVD avec 6 rixtumab.Au début ,un peu dur.je suis en congé longue maladie fractionné.une semaine de travail sur 2 car c un peu dur les 3 premiers jours de la cure.je me suis pas écouté.je fais de la marche forcée tous les jours et du vélo.on maigri un peu c tout à fait normal.encas de baisse de globules blancs ,on me prescrit des piqûres de zarzio (pour éviter les infections) et là je prolonge mon arrêt de travail
Je fais des séances de sophrologies tous les mardis pour le bien-être et avec tout cela ,je vis et il faut garder le moral 50 % de la guérison et pour le pack ,avec les semaines ,on vit très bien avec.
Je vous souhaite courage surtout ne pas se renfermer
Henri B