bonjour,
je m’appelle Charles et suis le père de Thibault récemment diagnostiqué LH et traité à l’IPC Marseille(abvd).
je voudrais savoir si certains jeunes (ex)patients ont eu à résoudre ce cas à savoir la reprise d’études supérieures après interruption thérapeutique.
et dans ce cas quels obstacles ont ils du surmonter? y a t il un mode d’emploi spécifique pour contourner d’éventuels "pièges " administratifs ou malentendus fréquents?
merci d’avance et courage à tous.
cordialement
Bonjour Thibault je suis morgane j’ai 22 ans et je suis en pleine chimio ( j’en ai normalement pour 6 mois ^^)
J’ai validée ma licence en RH à Manpower et voulait continuer sur un Master mais malheureusement ils m’ont supprimé mes deux ans …
J’espère que thibault auront des interlocuteurs un peu mieux compréhensifs que les miens !
Bonsoir Charles, je m’appelle Sylvie et je suis la maman de Nicolas 20 ans diagnostiqué début octobre pour une lymphome non hodgkinien. Son traitement choep a demarré mi octobre et se termine normalement en février. Il était inscrit en 3ème année de staps. Il voulait suivre son cursus en distanciel, il pensait être en forme pour pouvoir suivre ses cours mais il est trop fatigué trop d’effets secondaires. Les cures sont très rapprochées toutes les 3 semaines. A peine remis , il repart 3 jours hospitalisé. Donc de mon point vue, il vaut mieux prendre le temps de se soigner comme il se doit pour repartir de plus belle. De plus un an qu’est-ce que c’est dans une vie comparé à sa santé ? Y a pas photo.
Bonne soirée
Du point de vue du malade poursuivre ses études pendant la chimio relève vraiment de l’exploit …
Bonjour Charles,
Je vais avoir un témoignage bien plus positifs que les précédents : j’ai moi même suivi mes études supérieures en même temps que ma chimiothérapie (et même pendant la greffe). Certes, ça n’est pas de tout repos, mais ça peut permettre de ne pas être “que” malade, mais aussi étudiant(e). Pour moi, c’était vital de continuer mes études, d’avoir un but dans la vie, et je suis la preuve que c’est tout a fait possible.
Il faut que votre fils se rapproche du service de médecine préventive de son université, ou école. Normalement (dans les université en tout cas) il y a un service spécial pour accompagner les étudiants handicapés ou malades. On a alors des aménagements d’étude (tiers temps aux examens, dispense d’assiduité, aménagement des stages, accès a une salle de repos au sen de la fac…)
Ces personnes ne s’occupent que d’étudiant(e)s en situation de handicap ou de maladie et leur but que que nous puissions poursuivre nos études le plus normalement possible, mais de façon adaptée à nos impératifs médicaux et notre état physique et psychique. Ils ont été d’une grande aide pour moi, qui ai débuté mes études de sage femme pendant ma chimio, et qui vais (normalement), les finir en même temps que mes 2 ans de rémission !
Je souhaite beaucoup de courage à votre fils et vous même !
Bonsoir Emmanuelle, je vous félicite pour votre parcours. Mais dites-moi c’était en quelle année ?
Vous ne pensez pas que la pandémie dans laquelle nous vivons en ce moment est un grand risque et plus particulièrement pour les patients qui ont un traitement de chimiothérapie.
De plus c’est dans les universités que se trouvent le plus de clusters.
Être battant oui mais encore faut-il qu’on nous laisse les moyens.
Pour info on en est au vaccin en ce moment !!!
J’habite l’est de la France et je peux vous garantir qu’on ne rigole pas avec ça.
Je vous réponds sur ce sujet car je suis quelqu’un de très optimiste et battante par dessus tout, mon témoignage n’est pas négatif mais juste réaliste.
Pour ma part, mon fils est malade certes, il va guérir il n’y a aucun doute, mais comme ça nous fait du bien de partager ensemble cette situation si éprouvante autant sentimentale que physique.
Pour vous et pour tous les étudiants c’est vital comme vous dîtes de poursuivre ses études, d’être indépendant surtout à 20 ans, surtout quand on a été confiné depuis avril 20. Mais ce n’est pas 6 mois de leur vie ou plus qui vont mettre des barrières dans leur vie professionnelle.
Bonne soirée.
comment va Nicolas cette semaine ?
Ha bonsoir Morgane. On vient à l’instant de rentrer de l’hôpital. C’est toujours difficile psychologiquement pour lui et pour nous. Mais on tient merci. Nicolas va recevoir demain ses 4 poches puis samedi et encore dimanche. Il ne mange rien à l’hôpital. Alors je suis allée lui chercher une pizza vite fait comme il aime. 4 fromages. On verras demain. Et vous Morgane ? Surtout ne me parlez pas de déprime
ça va … je trouve juste le temps très long … cette apres midi très mal a la gorge … je pense que j’ai une sorte d’autre dans la bouche qui m’empêche d’avaler du coup cest relou …
Pour Nicolas je comprend la bouffe de l’hôpital c’est le pire ahaaaa
Pour passer le temps vous pouvez vous mettre dans un bon livre Morgane c’est ce que fait nico. Il est fou, il est en 3ème staps mais faute de confinement (sport) il étudie la 1ère année de médecine. Il compte passer l’examen !!!
mdrrrr un bon challenge !!!
Sylvie je suis tout à fait d’accord avec vous, la situation sanitaire ne fait qu’ajouter à l’inquiétude des patients, j’imagine à quel point cela doit être angoissant. Et c’est pourquoi je conseille d’autant plus de se rapprocher du service de médecine préventive, qui peut organiser tout pour que Thibault ai ses cours de son domicile, et qu’il puisse suivre les enseignements, a distance, en toute sécurité mais de façon optimale. Je pense que la majorité des facultés proposent déjà des cours en visioconférence de toute façon. Et évidemment, je l’encourage à suivre ce chemin si c’est son souhait de poursuivre ses études pendant les traitements, ce qui semble être le cas. Mais je sais que déjà hors covid, c’est parfois très difficile, alors en ce moment…
J’ai continué mes études tout en ayant de la chimiothérapie une semaine sur trois avec une semaine de repos tout les 3 semaines . Tout est possible c’est une question de volonté. J’ai eu un LNH de stade IV dans la moelle osseuse
je vous admire alors aha vous avez eu quelle lymphome ? avez vous subi greffe / allogreffe …?
J’essaie de me renseigner la dessus
Lymphome initial dans la moelle osseuse puis cérébral. J’ai eu une autogreffe qui s’est très mal passée et j’ai fais un choc sceptique lors de mon autogreffe avec coma artificiel de 2 semaines avec défaillance multiviscérale, voili voilou
ah… je redoute bcp l’autogreffe pour ma part…
Vous avez tout à fait raison. Il faut prendre soin de soi et rester en bonne santé. C’est tout ce qui compte.