Coucou les filles,
c’est quand même réconfortant de se sentir moins seule dans les difficultés que l’on rencontre…
Ah oui, moi aussi je suis trop trop dégoutée d’avoir du dire adieu aux décoltés ! grrrr
À quoi est due une récidive ? C’est comme se demander à quoi est due la maladie… et même les hématologues ne le savent pas.
On a tous rencontrés dans nos vies des personnes qui ont une hygiène de vie désastreuse et qui atteignent l’âge de la retraite sans avoir de gros pépin de santé. C’est totalement injuste. Il y a des personnes qui ont une hygiène de vie irréprochable : sport, nourriture équilibrée sans excès, etc… et qui, lorsqu’elles apprennent leur cancer tombent des nues…
Comme toi Zaza, si mon écho cervicale de mercredi est nickelle, mon prochain pet scan ne sera qu’en septembre. Même si l’écho est nickelle, septembre m’a l’air d’être dans une éternité et je vois mal comment je profiterai pleinement de mon été.
Comme toi je me pose la question de si je vais vivre vieille ou pas.
Ah, et en ce qui concerne la palpation, je vous certifie que l’on peut autant avoir raison (en sentant des choses vraies) que se planter royalement (en étant certains qu’il y a un gros ganglion méchant !).
Et je commence à avoir du recul sur la question… nombre de fois où j’ai senti des choses (en étant très honnêtement persuadée de sentir des ganglions qui grossissaient)… et puis scanner + pet scan normaux.
Par contre j’ai effectivement un gros ganglion sous la mâchoire, et puis il n’a jamais bougé ni fixé… Du coup je ne fais plus du tout confiance à la palpation !
Il est très difficile de faire des projets avec ce qui nous est tombé dessus.
En attendant j’essaie de vivre au jour le jour mais ce n’est pas évident, surtout quand des amis, familles, nous demandent de s’inscrire à des fêtes etc. qui sont dans plusieurs mois.
Oh la, désolée, je plombe un peu l’ambiance.
Ma meilleure idée de bonheur, ça a été, en me levant, de me demander ceci :
- «Qu’est-ce qu’il me ferait plaisir de faire aujourd’hui ?»
et d’y mettre toute mon énergie.
Grosses bises et oui, faisons tout ce que l’on peut pour vivre les plus heureux(ses) possibles, aujourd’hui. Acceptons les coups de mous, acceptons les joies quand elles viennent, sinon les fabriquer.