bonjour, Lymphome du médiastin, grade 4. En rémission depuis février 2018. Toujours trés fatiguée, mais comment faire comprendre aux autres, ils sont dubitatifs, et ne semblent pas en prendre compte. De plus j’étais et je suis encore traitée pour une dépressio nerveuse. Pour les détails avant que le lymphome soit enfin connu : depuis longtemps je me plaignais d’être fatiguée, on mettait ça sur le compte de la dépression les ongles mous… puis le déclenchement, problèmes respiratoires, mon docteur, pas bête a fait faire les examens qu’il fallait, D. DIMERES, prise de sang, élevés. Hospitalisée, on a cru à un cancer du poumon, après prélèvement lymphome B grosses cellules agressif, stade 4. Avec lymphome sur le coeur. 8 RCHOP sur 6 mois, plutôt bien supportées. 3 litres ont été prélevés au poumon gauche, mise sous chimio rapide, donc par picc line, pas facile du tout. Au bout de 4 chimio on m’annonce une rémission. A 8 elle était confirmée, mais j’ai eu des anti coagulants chaque jour pendant plus de 6 mois. Au dernier TEP SCAN, le coeur était sain. Maintenant, 4 ans après, toujours trés fatiguée, je fais du bénévolat, dame de compagnie, et j’aide, mais je suis retraitée de 64 ans, à 62 car en mdph, je ne retrouve pas de force, si je fais un effort, et parfois je suis un “peu” en forme, pas longtemps, je e paye le lendemain, je peux dormir jusqu"à 1 jour et demi. Puis ça va mieux. Mes ongles sont redevenus durs et poussent vite, ma vue de prés a bien baissé, bouche sèche problèmes de vessie, je pense que tout cela est lié à la chimio, mais elle m’a sauvé la vie. Je ne fais plus de sport, mais je bouge pas mal quand même. Pas d’enfant, pas de famille à mes côtés, je gère tout seule depuis le début. Pas d’association de malades, les gens connaissent peu, sauf ceux qui en ont été atteints ou ont eu de la famille atteinte, beaucoup, de plus en plus, de jeunes, et des quarantenaires. Je pense que la pollution est en grande partie responsable. Tout irait assez bien si je retrouvais un peu d’énergie, mais je la réserve à mes activité, et je n’ai rêve de partir loin de tout dans un endroit tranquille sans obligations. Mais je ne peux laisser mes deux loulous, mes chats. J’ai repris du poids aussi, et le gout a changé. Grosse mangeuse de viande avant, je suis quasiment végératienne depuis la maladie, la viande a tendance à m’écoeurer, alors peut-être manque de minéraux. Je mange des poids chiches, du thon, un peu de légumes, et comme je suis seule, je ne fais pas de cuisine.Je résume les signes avant - courreurs : ongles mous et fatigue sur un long terme, je me demande d’ailleurs, et je dois voir mon hématologue en février, si la maladie peut se développer sur des années, elle aurait pu être reconnue maladie professionnelle, ce qui est maintenant le cas pour le transport, à cause du benzène. Les pompistes aussi, usines de pneux etc… mais trop tard j’ai arrêté de travailler dans le transport il y a plus de 20 ans. Puis l’eau dans le poumon gauche, l’essoufflement inhabituel qui m’a fait consulter mon docteur, elle a dû se rendre compte que mon poumon était plein de liquide, et m’a demandé de faire la prise de sang rapidement. Deux jours après j’étais aux urgences, ils m’ont gardée, fait le prélèvement dans le poumon -pas sympa-. les soins donc RCHOP costaude 8 séances et pas de traitement par la bouche par la suite, un suivi une fois par an pendant 5 ans, je dois être au dernier en février, et bcp de questions, je continue de chercher et de me renseigner. J’étais au congrés de Montpellier car je suis du Gard avec ma chère Ever que je n’ai toujours pas rappelée, car trop fatiguée quand je rentre chez moi, désolée, je ne t’oublie pas. Et voilà, vie déjà pas facile solitude etc… si besoin d’autres renseignements je peux donner mon phone en mp. Courage ça se soigne bien, mais les suites peuvent se développer sur des années : fatigue et, après 4 ans, de gros problèmes dentaires, ça casse, ça s’effrite, bref, attention à votre dentition et ne vous effrayez pas si cela vous arrive, chacun a ses suites, il faut être averti. PS : j’ai une aide ménagère et je suis suivie aussi par le CMP de ma ville, soit infirmière psychologue et psy. Mais tout cela est aussi dû à ma dépression qui n’en finira pas.