Bonjour Amrita
J’avais lu ou entendu “36” traitements pour les pommes chimico conventionnelles enciron, ce que je trouvais déjà énorme ! Et depuis je ne mange plus que des pommes bio.
Par contre 17 traitements pour des pommes bio, c’est beaucoup aussi ! Bon, tout dépend des produits qu’ils utilisent. Mais quand même…
Bonjour tout le monde.
Je donnerais cher pour pouvoir goûter à ce pain !
Un jour peut être …
Une mesure de la pression artérielle avec un appareil électronique est recommandée au moins une fois par an. La mesure permet un dépistage précoce de la maladie. Si la tension mesurée est au-dessus de 140/90 mmHg (parfois annoncée à tort sous la forme de 2 nombres : « 14/9 », « 15/10 »…), la personne a possiblement de l’hypertension artérielle.
7 avril 2025
A côté des cancers de la peau les plus fréquents, carcinomes ou mélanomes, il existe des cancers plus rares développés à partir des lymphocytes, cellules immunitaires normalement présentes dans la peau. Il s’agit des lymphomes cutanés dont il existe plusieurs types. Il faut les différencier des lymphomes développés à partir des ganglions, car leur évolution et leur traitement sont différents.
Un guide destiné aux patients atteints de lymphomes cutanés a été écrit en partenariat entre le GFELC et l’association de patients Ellye
Guide destiné aux patients atteints de lymphomes cutanés (pdf 21Mo)
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Le site du groupe Français d’étude des lymphomes cutanés
Informations générales | GFELC
Vue : 24142 - Date : 2025-02-05 - Auteur : PR Office
Seoyoon D. Jeong, doctorant,
Professeur Kwang-Hyun Cho,
Dr Dongkwan Shin, Dr Jeong-Ryeol Gong
Superbes articles , je les avais déjà aperçu et franchement ce ne sont que de bonnes nouvelles . Un grand merci aux chercheurs .
Bonne soirée
Amitiés
Harry
Crédits : NataliaDeriabina/istock
Lumière du jour : le secret méconnu de votre système immunitaire révélé par une étude surprenante
par Brice Louvet 7 juin 2025, 7 h 36 min
Et si vos défenses immunitaires étaient réglées… par la lumière du jour ? C’est la découverte fascinante qu’a faite une équipe de scientifiques de l’Université d’Auckland, en Nouvelle-Zélande. En étudiant le comportement de cellules immunitaires chez un petit poisson d’eau douce, le poisson zèbre, les chercheurs ont mis en lumière un mécanisme insoupçonné : nos globules blancs sont synchronisés avec les cycles jour-nuit, et la lumière renforce leur capacité à combattre les infections.
Quand la lumière devient un signal pour le corps
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Notre organisme fonctionne selon un rythme circadien, une horloge interne d’environ 24 heures qui régule des fonctions essentielles : sommeil, digestion, température corporelle… Ce que montre cette nouvelle étude, publiée dans la revue Science Immunology, c’est que ce rythme circadien influence aussi notre système immunitaire, et notamment l’activité de certaines cellules de première ligne : les neutrophiles.
Les neutrophiles sont les globules blancs les plus abondants dans notre corps. Ils interviennent en urgence dès qu’une infection est détectée, détruisant les agents pathogènes avant même que les autres défenses immunitaires ne prennent le relais. Or, selon les travaux de l’équipe néo-zélandaise, ces cellules seraient particulièrement efficaces lorsqu’elles sont activées pendant la phase diurne, autrement dit, lorsqu’il fait jour.
Le poisson zèbre, un modèle lumineux
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Pour observer ce phénomène en détail, les chercheurs ont utilisé un animal modèle : le poisson zèbre (Danio rerio). Ce petit vertébré, très utilisé en biologie, présente plusieurs avantages. Il partage une grande partie de son patrimoine génétique avec l’humain, et certains individus peuvent être élevés avec un corps transparent, ce qui permet d’observer en direct les processus biologiques internes.
Les expériences ont montré que les neutrophiles du poisson zèbre étaient bien plus actifs le matin, au début de leur phase d’éveil. Ce pic d’efficacité semble être une adaptation évolutive : c’est durant la période active, quand l’organisme est plus exposé à son environnement, que le risque d’infection est le plus grand.
Mais ce n’est pas tout. Les chercheurs ont également découvert que les neutrophiles possèdent leur propre horloge circadienne, une sorte de chronomètre biologique interne, synchronisé par la lumière.
Des cellules qui lisent l’heure grâce à la lumière
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La plupart des cellules du corps humain sont équipées d’une horloge interne, mais celle des neutrophiles semblait jusque-là mal comprise. L’étude a révélé que l’exposition à la lumière réinitialise cette horloge, ce qui permet aux cellules d’adapter leur activité en fonction du moment de la journée.
Ce lien entre lumière et efficacité immunitaire pourrait avoir des implications médicales majeures. Comme l’explique Christopher Hall, chercheur principal de l’étude :
« Étant donné que les neutrophiles sont les premières cellules immunitaires à intervenir en cas d’inflammation, notre découverte a de vastes implications thérapeutiques. »
Crédit : iStock
Vue microscopique de neutrophiles (globules blancs) en train de phagocyter des agents pathogènes dans le flux sanguin. Ces cellules, clés de notre système immunitaire, sont plus efficaces à la lumière du jour grâce à leur horloge biologique interne. Crédits : Istock
Vers une médecine de la lumière ?
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Cette découverte ouvre la voie à de nouvelles approches médicales, notamment dans le traitement des maladies infectieuses et inflammatoires. En ajustant le moment de prise de certains traitements à l’horloge interne du patient, on pourrait maximiser leur efficacité. De plus, cette recherche suggère que l’on pourrait un jour cibler l’horloge des neutrophiles directement, pour renforcer leur action de manière plus précise.
On peut aussi en tirer des leçons très pratiques : l’exposition régulière à la lumière naturelle pourrait stimuler notre immunité de façon naturelle, en boostant notre rythme biologique et l’activité de nos globules blancs. À l’inverse, le manque de lumière – fréquent en hiver ou chez les personnes confinées – pourrait affaiblir notre réponse immunitaire.
Une nouvelle lumière sur notre santé
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En révélant que la lumière du jour influence directement nos défenses immunitaires, cette étude éclaire d’un jour nouveau la manière dont notre organisme se synchronise avec son environnement. Ce n’est plus seulement notre sommeil ou notre humeur qui sont régis par le cycle lumière-obscurité, mais aussi notre capacité à combattre les infections.
Un nouvel argument, s’il en fallait un, pour sortir prendre l’air (et la lumière) chaque matin.
“L’un des métaux les plus toxiques”, les médecins alertent le gouvernement sur la dangerosité du cadmium, responsable de maladies graves
Écrit par Sabine Pfeiffer
Publié le 06/06/2025 à 17h27
Des médecins libéraux écrivent au gouvernement pour dénoncer l’exposition accrue des Français au cadmium, un métal lourd qui provoque une recrudescence de cancers.
Le cadmium, une bombe à retardement ? "Oui, clairement !, lance Pascal Meyvaert, médecin généraliste à Gerstheim (Bas-Rhin). On est vraiment sur un problème de santé publique, objectivé par des études qui permettent de faire le lien entre le cadmium et ce qu’on constate dans nos cabinets."

Dormance tumorale : les chercheurs face au mystère des cancers endormis
par Lucie Remer et Sascha Garcia | Mar 17, 2021 | Sous la carapace
Les principales causes de mortalité des individus atteints de cancers sont liées au risque de rechute. Difficilement explicables, cela se manifeste parfois plusieurs dizaines d’années après la rémission des patients, par le réveil de cellules jusqu’alors en latence…
Bonjour.
Bizarrement je ne m’étais encore jamais posé la question de savoir pourquoi on surnommait le cancer le “crabe”… Maintenant je sais après avoir lu votre article A.Jacquel.
Et bien moi non plus je ne savais pas, je pensais au crabe pour une autre raison ! On en apprend tous les jours
SANTÉ — Cancer : le crabe aux mille visages, Fabio Alexis Lefebvre — Programme de maîtrise en biochimie
DECRYPTAGE. Le cancer bientôt vaincu ? Vaccin, immunothérapie, combinaison de traitements… les espoirs sont permis
Publié le 04/06/2025
Philippe Salvador
Avec près de 10 millions de morts par an dans le monde, le cancer demeure l’un des principaux fléaux de santé publique. Pourtant, la médecine avance. Et lors de la grand-messe annuelle de l’ASCO, rassemblant plus de 30 000 spécialistes venus du monde entier, les innovations présentées ont renforcé une conviction : le combat contre le cancer est entré dans une nouvelle ère, plus précise, plus rapide et plus ciblée.
Un vaccin sur mesure
Résumé
Au cœur des annonces marquantes figure un vaccin thérapeutique entièrement personnalisé. Développé en France, il est conçu à partir de l’ADN de la tumeur prélevée chez chaque patient. Grâce à l’intelligence artificielle, les mutations génétiques spécifiques sont sélectionnées pour créer un vaccin sur mesure, capable d’activer les défenses immunitaires contre les cellules cancéreuses. Ce procédé de haute précision ne vise pas la prévention du cancer mais la prévention de ses récidives, souvent responsables de rechutes après les traitements classiques et particulièrement redoutées dans les formes agressives.
Un essai clinique mené sur des patients atteints de cancers de la tête et du cou a montré des résultats prometteurs : aucune rechute observée chez les patients ayant reçu ce vaccin, contre plusieurs dans le groupe témoin. Ces résultats, bien que préliminaires, nourrissent l’espoir d’une généralisation progressive de cette approche dans les années à venir.
Le succès de l’immunothérapie
Résumé
En parallèle, les immunothérapies confirment leur montée en puissance. Ces traitements, qui renforcent le système immunitaire pour qu’il puisse reconnaître et attaquer les cellules cancéreuses, sont désormais utilisés plus tôt dans les parcours de soins. À l’origine réservées aux cancers très avancés, elles sont aujourd’hui testées avec succès pour des tumeurs localisées, avant même une opération. Cela permet non seulement d’augmenter les chances de guérison, mais aussi de réduire les traitements lourds et leurs effets secondaires, qui peuvent parfois être invalidants.
Les avancées en matière de médecine de précision ne s’arrêtent pas là. L’analyse régulière de l’ADN tumoral circulant dans le sang – technique connue sous le nom de “biopsie liquide” – permet désormais de détecter très tôt les signes d’une éventuelle rechute. Cette approche, déjà utilisée dans certains cancers du sein métastatiques, permet d’adapter les traitements en temps réel, selon l’évolution biologique de la tumeur. Dans certains cas, le simple changement de médicament dès l’apparition d’une mutation a permis de retarder l’évolution de la maladie de plusieurs mois, tout en préservant la qualité de vie des patientes.
La combinaison de traitements
Résumé
Autre levier d’action désormais validé par les essais cliniques : la combinaison de traitements. En associant chimiothérapie, immunothérapie et nouvelles molécules ciblées, les résultats obtenus sont souvent supérieurs à ceux des approches classiques. Certaines de ces combinaisons reposent sur les “anticorps-drug conjugates”, qui permettent de délivrer un traitement directement dans les cellules tumorales, limitant ainsi les dommages aux tissus sains.
Si les perspectives sont enthousiasmantes, il reste encore beaucoup à faire. Aucun vaccin préventif contre le cancer – comme il en existe pour la grippe ou le COVID-19 – n’est aujourd’hui disponible. Mais les vaccins thérapeutiques personnalisés s’imposent peu à peu comme une voie crédible. Leurs délais de fabrication, aujourd’hui de quelques mois, pourraient encore être raccourcis avec le soutien de technologies comme l’ARN messager.
Face à une maladie aussi complexe et hétérogène, aucun remède universel n’est en vue. Mais le rêve d’une médecine capable d’anticiper, de cibler et de prévenir la récidive des cancers n’a jamais été aussi proche de devenir réalité.