Mon ami est également en rémission complète depuis juin 12 et tout comme ta maman il ne s’y fait pas… Pour lui chaque douleur est synonyme de rechute (ce qui est normal au vu de ce qui leur est arrivé)… Il a du mal à être rassuré , à être serein et à reprendre à vivre, le fait de ne plus être suivi le fait stresser il ne pense qu’a la rechute. Depuis son scan de rémission il n’en a plus fait et son hemato refuse de lui en faire passer un, ne serait ce que pour le rassurer.
J’espère que ta maman et toutes les personnes qui passent par ce chemin retrouveront la sérénité au fil du temps.
Courage.
Tout d’abord je souhaite vous apporter un peu d’espoir car depuis mon premier post de juillet 2012
(au sujet de ma maman atteinte d’un Lnh stade 4 ) maman est en rémission totale depuis sa 4ème cure.
Aprés diverses galères ,souffrances , pleurs rdv hôpitaux et soins On(la famille) s’est dit ouf enfin on va pouvoir
tous poursuivre le cours de nos vies.
Erreur !!
Maman aujourdhui en a terminé de la chimio et bien que soulagée elle pense que “les petites bêtes” vont revenir ,
elle assure avoir encore tous les symptomes de la maladie elle est tout simplement déprimée .Elle se renferme sur
elle même et je crois s’attends simplement à faire une rechute.
Je voudrais savoir si cela est normal de ressentir ces choses , que faire pour pallier à cela …Pouveez vous m’apporter vos témoignages afin de les lui transmettre ??
On sort des ces épreuves forcément un peu secoué et transformé. Donc rien de surprenant et c’est normal. Pour résoudre cette question, on peut s’orienter vers un psychologue ou psycho-thérapeute.
Il faut du temps pour que les choses se stabilisent.
Je me présente j’ai 45 ans et j’ai aussi un LNH stade 4 en rémission complète après le 4ème cure et toujours en rémission après six mois de traitement méga lourd (6 cures de beacop).
Ce que traverse ta maman est une étape normale, Moi aussi j’ai eu mon coup de blues après traitement.Mais quand j’ai appris ma rémission j’étais super heureuse et sans hésiter j’ai opté pour deux cures de Beacop cela m’a aidé à les supporter.
On a des phases de dépression parce que l’on est épuisé par le traitement et l’on subit cet état de “légume”.On est en survie tout le temps malgré la rémission on ne pas s’empécher de penser au pire c’est normal.Je suis maman de deux ados et il me donne la force de supporter tout ça.Je profite de tous les instants et chaque bons résultats d’analyse ou scanner je le fête comme une victoire aux jeux olympiques.Oui voir un psy peut aider, à vider son sac de malheur à quelqu’un d’extérieur.
Je voudrais apporter tout mon soutien à ta maman et à toi.Je vous envoie de bonnes ondes positives et optimistes .
Le plus dur est fait!! BRAVO pour la rémission.
Courage.
OTR.