Bonjour Valérie,
Je me permet d’entrer dans ta file après avoir lu l’ensemble des témoignages suite à ce que vous vivez et à tes questions. Et surtout suite à ton dernier article car pour le début de cette histoire, je n’ai pas vécu ce qu’a du subir ton cher mari.
Tout d’abord, sache que la rémission n’est ni un rêve, ni un mirage et encore moins un miracle, elle ne s’applique certes pas à tout le monde mais cela veut également dire qu’elle existe néanmoins, alors il faut y croire. Au-delà des soucis, au-delà du temps et je dirai même au-delà des diagnostics cars le corps humain est capable de tant d’exploits ! Mais le doute est normal, tout le monde l’a vécu. Le doute c’est déjà une forme de croyance et d’espoir, car l’abandon n’offre même pas le doute. C’est bien de douter, cela veut dire que vous avancez, maintenant il faut transformer ce doute en force !
La place du conjoint n’est à l’évidence pas facile, tu sais je préfère être dans ma situation de malade que d’avoir eu à faire face à la maladie si c’était mon épouse qui avait été atteinte. Alors je respecte profondément ce que tu dis, ce n’est certainement pas simple tous les jours mais dis toi que tu fais le maximum. Prends soin de toi également, c’est important. Comme tu le dis, cette expérience change la vie, mais il faut faire avec alors, fais au mieux de ce que tu penses, tu auras les réponses à toutes tes questions au quotidien. C’est là aussi, en tant que conjoint, un apprentissage que l’on découvre.
Quant à l’autogreffe, pas de panique avant l’heure, elle peut être différemment vécue. Pour moi, elle fut dévastatrice mais également source de rémission quelques semaines plus tard. Il faut parfois savoir souffrir pour s’en sortir, c’est la vie, avec tous ses combats.
Mais rien ne vaut la vie !
Et souviens-toi, un cas ne fait pas l’autre, je vous souhaite du courage et des hottes d’espoir.
Amitiés.
Battant.