Bonjour,
Je profite d’un grand moment d’insomnie pour me décider à venir vous voir.
Tout a commencé en septembre 2009 où mon mari a commencé à ressentir certains symtomes ( sueur, fièvre persistante, douleurs néphrétique, et surtout une grosse masse dure qui déformait la partie gauche de son abdomen.
Le 4 septembre le généraliste l’envoie faire une écho abdominale et le radiologue lâche le mot “lymphome”.
Personnellement je l’ai vécu comme ma propre mort. Pardon à tous les malades, mais c’est vraiment ce que j’ai ressenti. Quand on dit cancer, première chose à laquelle j’ai pensé c’est que je me retrouverai séparée de l’homme que j’ai toujours aimé et ça, on ne l’encaisse pas.
Le 7 septembre biopsie pour savoir à quel type de lymphome on avait à faire.
Le 10 septembre téléphone de l’oncologue qui nous dit qu’il ne comprend pas, lui qui était certain à 99% qu’il s’agissait d’un lymphome les résultats qui lui sont revenus indiquent eux séminome. Soit nous voilà partis pour 2 lignes de 4 cures de chimio pour un séminome. Première ligne réponse moyenne au traitement mais répponse quand même, puis augmentation rapide de la tumeur principale dans les 6 mois, seconde ligne de chimio et rien… La tumeur principale n’a bougé que de 3 millimètres à tout casser. Désespoir total, et là on nous parle sérieusement de chimio expérimentale, bref de choses qui font très peur!!
Février 2011 nouvelle biopsie de la masse principale et cette fois on nous dit lymphome folliculaire. Hospitalisation le 7 mars pour des examens complémentaires, prélèvement et analyse de moelle osseuse. Pas d’atteinte de la moelle, s’en suit une première cure de chimio associée au rituximab. Il est parvenu à en faire 4 sur les 6 de prévues, car se posent deux problèmes.
Le premier sa moelle ne suit plus, il est en anémie, les plaquettes jouent au yoyo, et les globules blancs ne tiennent pas sans facteur de croissance. La ponction de moelle du 6 juillet indique une moelle pauvre. Il a déjà été transfusé mais au lieu de s’arranger ça s’est détérioré.
Le deuxième c’est que la tumeur principale n’est descendue que d’un tiers avec un foyer bien persistant et que les médecins ne comprennent pas pourquoi, car vu la toxicité des doses de chimio il ne devrait quasiment plus rien y avoir. Ils prévoient de lui refaire une biopsie pour savoir ce qu’il se passe, mais vu l’état général de mon mari je pense qu’ils préfèrent attendre. Je suis très inquiète de ce qu’il va advenir de lui.
Merci de m’avoir lue et courage à tous les malades ainsi qu’à leurs accompagnants.
PS : Lui c’est JP il aura 43 ans et moi j’en ai 42.