Bonjour Emmanuel,
Si, après tous les examens nécessaires, un oncologue pose le diagnostic de “lymphome de haute malignité”, il faut le croire.
Actuellement, les diagnostics sont posés après une “Réunion de Concertation Pluridisciplinaire” rassemblant des médécins de plusieurs spécialités (oncologue, radiologue, anatomopathologiste, et d’autres en fonction du cas du patient).
Vous pouvez aussi lui demander de vous expliquer pourquoi il pose ce diagnostic au vu des examens d’imagerie et d’anatomopathologie. Actuellement, les caractéristiques cellulaires et moléculaires des lymphomes sont très bien identifiées.
Un lymphome de haute malignité doit être soigné dès le diagnostic (à la différence de certains lymphome de bas grades (faible malignité) qui peuvent, éventuellement, faire l’objet d’une abstention thérapeutique). Le dispositif de “consultation d’annonce” est précisément fait pour que le médecin explique le diagnostic et le traitement au patient pour qu’il comprenne bien sa maladie et adhère à son traitement.
Si vous n’êtes pas tout à fait convaincu par le 1er diagnostic, il est possible de demander un second avis.
Cela dit, il est tout à fait compréhensible que le choc de l’annonce du diagnostic d’une maladie grave comme l’est le lymphome, mais qui se soigne, puisse entraîner une phase de déni parce qu’il s’agit d’une mise en cause de notre projet de vie… mais cette phase doit être surmontée. Si votre maman le souhaite il lui est aussi possible de demander un accompagnement psychologique.
Nous vous conseillons de compléter votre approche de la connaissance des lymphomes par la lecture de nos brochures “Comprendre les lymphomes non hodgkiniens” (édition septembre 2011), ou “Comprendre le lymphome hodgkinien” que vous avez pu voir sur la même page de notre site.
Si vous le souhaitez, tenez-nous au courant.
Amitiés,
mc