Bonjour Yassine,
as tu consulté ton généraliste? et si oui que t’a-t-il dit?
c’est parfois dû à l’anémie ou un manque de fer?
bon courage
Bonjour Yassine,
as tu consulté ton généraliste? et si oui que t’a-t-il dit?
c’est parfois dû à l’anémie ou un manque de fer?
bon courage
Bonjour
Bientôt 1 ans de rémission, le moral en dents de scie.
J’Adore ma femme tant physiquement qu’intellectuellement, j’ai élevé avec elle 4 enfants formidables. (Famille recomposée depuis 20 ans) Ils m’ont tous excessivement soutenu pendant mes 7 mois de traitement, tout devrait baigner dans le bonheur à présent. Pourtant ma libido est en berne et ne semble pas remonter et comment dire, de mon point de vue pour un homme la virilité c’est la base de la confiance. Je regarde ma femme avec beaucoup de plaisir, même si je n’ai pas repris mon boulot j’ai une situation professionnelle tout à fait convenable, ma santé va de mieux en mieux, alors qu’est ce qui bloque? Je ne ressens plus le plaisir comme avant avec l’inquiétude de ne pas arriver au bout. Cela ne m’était jamais arrivé, alors je finis par me demander si c’est mes 51 ans ou si c’est ma tumeur cérébrale, qui n’en fini pas de m’handicaper?
Si quelqu’un à plus de recul que moi, pour me dire si cela s’arrange avec le temps…Je suis preneur. C’est très difficile à accepter.
Merci
Bonjour Fred,
Prenez-vous des médicaments?
Ne vous bloquez pas,il y a des solutions !
Parlez-en à votre médecin qui vous donnera peut-être un petit quelque-chose pour vous aider ponctuellement.
Ce que vous avez est peut-être l’appréhension !
Je ne suis pas médecin mais votre femme vous aime et n’hésitez pas à lui en parler mais seulement après avoir vu votre médecin.
Vous êtes en rémission c’est déjà pas mal! Et votre femme est bien consciente de ce qui vous est arrivé! Vous êtes là et elle aussi! C’est le principal.
Tout va bien se passer,il y a des solutions.
Bonjour
Merci pour cette réponse rapide.
Je n’ai plu de traitement, j’en ai parlé avec ma femme elle me soutiens.
Ce qui interpelle c’est le manque d’envie.
J’ai essayé d’aller sur des sites érotiques mais cela ne fait pas un grand effet, et c’est une source d’inquiétude supplémentaire car j’ai toujours été assez actif. J’ai bien peur que se soit plus intellectuel que physique. C’est vrai que la maladie ma donné un grand coup d’un point de vu du moral.
A+
Bonjour Fred,
Les problèmes sexuels sont nombreux je crois, même si personne n’en parle ou n’ose en parler.
J’ai arrêté les traitements il y a 1 an, je suis en RP mais ma libido n’est jamais revenue. Et votre témoignage montre que ça n’arrive pas qu’aux femmes. Cela ne veut pas dire que je ne suis plus active car j’ai un mari et lui a bien sûr des envies. Mais il est vrai que c’est frustrant, pas d’envie, pas de plaisir. J’en ai parlé à ma gyneco qui ne m’a pas vraiment aidée. La seule chose qu’elle m’a dite c’est qu’il fallait que je fasse un effort pour mon mari. Merci du conseil! Alors si en vacances, où j’eatis un peu plus relax, c’etait un peu mieux. malheureusement, je n’ai pas de solution pour vous mais au moins, vous n’êtes pas seuls dans ce cas. Bon courage
Pardon je n’ai pas lu le reste du sujet mais la réponse de ta gynéco me fait bondir “faire un effort pour ton mari” ??? WTF ?? Elle vient de quel siècle ? A mon avis, il faut d’abord que tu t’écoutes toi, que tu reprennes contact avec ton corps et avec tes propres envies avant de penser à “faire un effort pour ton mari”. Ça ne fait qu’un an que tu as arrêté les traitements, des traitements qui sont agressifs pour le corps et aussi pour l’esprit. Il faut se laisser le temps de digérer tout ça, évacuer le stress, la peur de la rechute et ce genre de chose.
Oui je sais, moi aussi j’etais estomaquée. elle a aussi refusé de me faire faire une prose de sang pour confirmer la ménopause précoce. C’est pas grave, j’ai une hémato super avec qui je peux parler. Et oui, on est bien d’accord, 21 an c’est beaucoup et c’est peu.
merci!
Bonjour à tous
Bon je remonte le post pour demander des infos et des témoignages
Je vous remet mon histoire très vite fait :
Mai 2016 : perte de ma fille a l’accouchement
Donc évidemment ,grosses dépression … c’était notre premier bébé
6 mois après je retombe enceinte, miracle bébé va très bien et aujourd’hui en pleine forme ( 18 mois)
5 mois après cet accouchement, on me diagnostique un lymphome b diffus a grande cellule stade 4 , peu de chance de survie,les médecins me disaient de profiter de mon fils car je ne le verrais pas bcp grandir …
Imaginez vous le choc émotionnel encore …
6 mois de chimio éreintante , je me bat comme une acharnée pour ne pas laisser mon fils sans sa maman et je suis en rémission complète soulagement !!!
Aujourd’hui 8 mois après ma dernière chimio,tout va très bien
MAIS MAIS MAIS … et oui voila pourquoi je viens sur ce post
Au niveau intime ,c’est très compliqué …
J’ai une sécheresse des muqueuses très importantes et donc vaginale aussi
Niveau anale,énorme fissure en mars 2018 et refermer qu’en novembre donc douleur +++ pendant un bon moment
Ca va mieux de ce coté grâce a ma kiné qui est extra
Donc voila quasiment aucuns rapports depuis plus d’1 an car trop trop de douleur
Mon homme est très patient et adorable mais je comprends bien que ça commence a le chatouiller un peu
J’ai fait un prélèvement vaginale la semaine dernière qui montrait évidemment une très très grande sécheresse,j’ai un traitement a base de probiotique pour refaire un peu la flore
Et je fait un bilan hormonal dans 15 jours pour vérifier une éventuelle ménopause précoce
Car toujours pas mes règles depuis plus d’1 an
Voila voila ,je voulait savoir combien de temps après les traitements le coté intime est redevenu a la normale ?
Meme si je sais qu’il y a une grande partie un souci dans ma tète ,je souffre trop dans ces moments la que maintenant je dit non automatiquement …
Bref … si vous avez des témoignages … je prends
Bonjour,
Je vais bientôt entamer ma 17eme année de rémission et si lors de mon traitement on m’avait préparé à beaucoup de choses.
Il y a une sans doute trop tabou qui n’a jamais été abordée : les effets de tout cela sur ma sexualité.
J’avais 19 ans à l’époque, j’étais encore jeune, fraîche et vierge. J’ai accepté une cure de 8 Beacopp (4 escaladées, 4 standards). On m’avait dit que cela aurait peut être un impact sur ma fertilité. Avoir des enfants était encore abstrait pour moi car absolument pas dans mes projets immédiat. On m’avit prescrit un blocage ovarien par injections mensuels de decapeptyl en plus d’une mise sous pilule.
Vous vous en doutez bien, sortie de là, l’un de mes rêves les plus profonds était d’être en couple.
Je l’ai réalisé mais mon couple a volé en éclats quelques années plus tard, lorsque je me suis faite larguée pour plus jeune que moi !
Pourquoi ?!
Parce que je n’ai jamais su m’adapter aux modifications de mon corps suite à mon traitement.
En me demandant de surtout bien rester sous pilule, la bombe a explosé 7 ans après la fin de ma chimio.
C’est là que l’on m’a froidement annoncé que j’étais précocement ménopausée. D’un coup, j’ai pris 20 ans et presque 15 kilos, je me suis sentie vieille, fanée.
Et personne, pas même ma gyneco ne m’a accompagné dans la gestion des sécheresses vaginales et des transformations physiques. Lorsque je me regardais dans le miroir, je ne voyais plus une jeune femme mais ma mère qui vivait sa ménopause à l’époque.Sans parler de l’absence de libido qui s’est intensifiée au fur et à mesure des rapports douloureux… bref un cercle vicieux…
Que je n’ai pas su le gérer, que nous n’avons pas su le gérer. Il a préféré partir vers une autre. Ce qui pour moi a été destructeur !
Et cela quelque part me paralyse toujours aujourd’hui et ça va faire 5 ans que je suis seule.
Désolée pour ce petit pavé, j’espère être la seule à en souffrir. Mais je pense qu’il est important d’en prendre pleinement conscience tôt pour que justement contrairement à moi, ça soit mieux gérer plus tôt.
Comme c’est difficile de vous lire. Avoir vécu ce cauchemar si jeunes. C’est vrai que c’est un gros problème. Un effet indésirable dont on ne parle pas. Moi j’ai 64 ans donc c’est différent. Et j’ai un mari en or.
bonjour
merci à vous tous d’aborder ce sujet délicat. je me retrouve, en effet j’ai perdu toute libido, ma tête n est pas en phase avec les désirs de mon conjoint. entre les maux du corps, la tête qui cogite, en fait je me suis oubliée en tant que femme et pour le coup plus de désir, mais je me dis juste que ca va revenir avec le temps!!!
Bjr à ttes et ts, brève conversation sur le sujet avec mon Hématologue (remplaçant ) hier matin, après de brefs rappels sur l’obligation d’utiliser des préservatifs quand on est sous traitement (mosunetuzumab +lenalidomide) dans mon mon cas (essai clinique en unité de recherche)…" il ne faut pas s’étonner d’avoir une sexualité catastrophique voire inexistante avec ces traitements", bon courage à tout le monde, agréable et belle journée à vous
Bonjour à tous et à toutes, actuellement en attente de diagnostic définitif, je m’interroge beaucoup sur les effets secondaires des traitements… Sur la question de la sexualité,
Aux autres femmes, j’ai lu que certains traitements déclenchent des ménopauses précoces? Est ce vrai dans tous les cas ? Pour quels traitements ? Comment éviter cela?
@ tous Pour la libido et les rapports sexuels, quels sont les effets secondaires de la chimiothérapie ?
Comment rester et se sentir désirable aux yeux de son mari quand on a perdu ses cheveux ? Garder confiance en soi… Comment les conjoints gerents t ils tout cela? les couples arrivent t il a tenir malgré tout?
Merci à vous tous
Hello Linou
Je n’étais pas en couple lors de mon traitement et comme je l’ai indiqué plus haut ça a bien gâché ma vie au point de faire imploser mon couplé, et je suis toujours célibataire depuis cette douloureuse séparation.
J’ai été traitée par 8 cures de Beacopp (4 renforcées et 4 normales) en 2005. Oui les traitements m’ont précocement ménopausée.
Je te conseille de parler de cela avec ton conjoint quitte à vous réinventer dans votre sexualité. Grâce à ce forum, tu peux en prendre conscience et donc te faire accompagner et aider par ta gyneco voire un sexologue.
Et je ne supporte plus le traitement de substitution que l’on m’a mis en place.
Je suis devenue maman grâce à un don d’ovocytes.
Je n’ai que 35 ans, j’avais 19 lors de ma maladie donc je n’ai connu qu’une sexualité entachée par cela : les kilos en plus, j’ai longtemps trouvé ma poitrine défigurée par la cicatrice de ma PAC.
Les rapports douloureux avec ou sans préservatifs. L’introduction maladroite du lubrifiant par mon ex qui m’a finalement mise encore plus mal à l’aise.
Au niveau de mes cheveux, la chute est intervenue rapidement et ça a été extrêmement violent pour moi.
J’avais une perruque, avec des mèches et un dégradé pour que ça ne fasse pas perruque.
Je n’avais perdu ni mes cils, ni mes sourcils, juste mes cheveux et mes poils donc plus d’épilation pendant 7 mois !!!
Courage à toi
Bonjour,
Votre hématologue doit aborder avec vous les effets secondaires potentiels et y compris au niveau de la sexualité. Il doit également vous proposer de rencontrer un spécialiste de la fertilité pour envisager une préservation (si vous êtes en âge de procréer selon les limites d age fixes par l agence de Biomedecine). Bien que l’on puisse essayer de “limiter les degats” ce n est pas une science exacte et il est très difficile de savoir si telle patiente sera ménopausée ou non. Certaines molécules sont plis toxiques que d autres, l age rentre également en compte.
Cordialement
Bonjour, j’ai fini les traitements début septembre, et avec les bouffées de chaleur et la prise de poidsde quelques kilos j’ai bien compris que la ménopause précoce me guettait …prise de sang qui l’a confirmé il y a 15 jours. Alors par contre ce n’est pas une fatalité, cette ménopause peut être temporaire. Dans mon cas, 43 ans, à voir. Mais j’ai déjà 3 enfants. Au niveau de la sexualité, il est clair que durant les traitements on n’a pas forcément la tête à ca. Mais moi aussi je voulais garder mon côté femme alors avec mon mari on a acheté des perruques de différentes couleurs pour moi, on a essayé d’en rire pour que ces moments fassent partie de la maladie mais nous permettent de nous retrouver. Ce qui peut être compliqué ce sont les sécheresses liées à la ménopause chimique. J’avoue que depuis 2 mois on a plus de mal. Mais tu resteras femme aux yeux de ton homme même sans cheveux. J’ai pris soin de me maquiller tous les jours, de m’habiller, et quand j’ai commencé à perdre mes cheveux c’est mon mari qui m’a rasé la tête. Ensuite j’ai mis des turbans de différentes couleurs en fonction de mes vêtements, avec des mèches de faux cheveux qui dépassent (serre tête “les frangines”, c’est bluffant !!) car la perruque c’est n’est pas confort quand on est souvent allongé.
L’important c’est de se dire que tu peux et tu vas gérer. Et de prendre soin de toi.
Merci DBS pour ta réponse, est ce que tu peux me dire quels ont été tes traitements chimio, et la ménopause chimique est d’emblée proposée ? C’est un genre de pillule a prendre en parallèle du traitement ?
C’est bien si vous avez réussi à garder complicité et moments coquins c’est important
J’ai eu 6 Rchop espacés de 3 semaines à chaque fois, puis 2 cures de methotrexate à hautes doses en clôture. Quand je dis ménopause chimique je veux dire que je suis visiblement ménopausée à cause du traitement de chimio, sans quoi à mon âge je ne le serais probablement pas encore. En ce sens, cette ménopause due aux traitements est réversible, du moins il faut l’espérer ! Visiblement si apres un an les cycles ne sont pas revenus, c’est que c’est définitif d’après les médecins.
J’ai été traité pour un lymphome de Hodgkin de mars 2022 à août 2022.
En février 2022 pendant mes examens avant de savoir, je n’avais déjà plus de libido avec tous ce stress.
Pendant les traitements trop fatiguée, trop de nausée, je n’ai même pas essayé, aussi bien masturbation que rapport sexuel.
En septembre 2022, rapport sexuel avec mon compagnon que j’ai arrêtée en plein acte trop fatiguée. Surtout mentalement, j’étais sous antidépresseur.
Avec les arrêts des antidépresseurs, la reprise des menstruations, la libido est revenue. J’ai pu avoir de nouveaux de supers rapports intimes avec mon compagnon. Je dirais aussi que le fait de me masturber m’a aidée à réaprivoiser mon corps qui avait bien souffert.
La libido c’est multi factoriel et je pense que c’est un sujet à évoquer avec son médecin ou psy ou autre professionnel de santé.
Voilà pour mon témoignange si ça peut aider
#libido #sexualité #douleur #muqueuses #violconjugal #consentement
La baisse de libido et les dommages causés aux muqueuses qui rendent douloureux les rapports, c’est un sujet qui n’est pas suffisamment documenté ni présenté en consultation.
Pour ma part, la première partie de la chimio-immuno (3-4 mois), j’ai eu beaucoup de libido et une sexualité très chouette avec mon partenaire. C’était un peu notre manière de fêter le fait d’être en vie, contre l’anxiété de l’annonce de ce cancer et des effets de la chimio. Il nous arrivait souvent de gérer les retours de chimio de cette façon, nausées mais orgasmes. C’est un sacré support.
Puis au 5ème cycle, arrêt brutal des règles, bouffées de chaleur, sécheresse, anxiété, fatigue et impression que mes muqueuses étaient à vif.
J’ai eu une 6ème chimio puis juste l’immunothérapie d’entretien.
Ca m’a bien déprimée.
Nous avons cherché ensemble un chemin pour une sexualité plus tendre et moins pénétrative. Massages, câlins, tantra…
Et peu à peu, les effets de la chimio s’estompent et je me sens plus en forme. La libido revient. 4 mois après l’arrêt de la chimio, on commence à reprendre une vie sexuelle plus joyeuse et sportive tout en continuant certains jours la partie câlin doux sans pénétration (c’est une belle découverte).
Mais je suis encore loin de ma sexualité d’il y a un an.
J’ai pris le traitement hormonal de substitution. Je crois que ça m’a aidée.
Et plein d’amour, d’attentions, de lenteur et de discussions sur ce qui est ok ou non, comme au début d’une relation où le consentement est primordial.
Et du sport aussi. Sentir le corps, le mobiliser.
Là, je cherche les plantes. On m’a parlé de la maca et du safran.
A tester… parce que je suis très motivée.
En aucun cas parce que mon conjoint fait pression (il ne le fait absolument pas, nous en parlons beaucoup).
Dans tous les cas, être sous pression pour avoir de la sexualité, c’est du viol conjugal. Et c’est punissable par la loi.
Le “devoir conjugal” n’existe pas. Imposer à l’autre un acte sexuel est un viol. Le viol est un crime.
Le consentement est libre, c’est à dire pas obtenu par contrainte ou pression.
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