Bonjour,
Voici quelques liens sur des essai cliniques en cours sur de nouvelles combinaison de molécules pour soigner le LCM (certaines sources venant de l’IA Gemini, je vous invite à les vérifier par vous même) :
1/ OASIS II
2/ TrAVeRse
L’essai TrAVeRse est une étude clinique qui évalue une combinaison thérapeutique spécifique pour les patients atteints de LCM qui n’ont pas encore reçu de traitement systémique (dit “naïfs de traitement”).
- Titre de l’étude (Source Orphanet) : TrAVeRse: A Multicentre, Phase II, Open-label Study to Evaluate the Efficacy of Acalabrutinib in Combination With Venetoclax and Rituximab in Participants With Treatment Naïve Mantle Cell Lymphoma.
- Objectif : Évaluer l’efficacité de l’Acalabrutinib (un inhibiteur de la tyrosine kinase de Bruton) en association avec le Venetoclax (un inhibiteur de BCL-2) et le Rituximab (un anticorps monoclonal) chez les participants atteints d’un LCM nouvellement diagnostiqué.
- Phase de l’essai : Phase II.
- Pays participants mentionnés (Source Orphanet) : Espagne, Pologne. (Note : L’essai est multinational, mais les résultats de recherche ne précisent pas la participation de la France. Il est toujours pertinent de vérifier la liste complète des sites avec un professionnel de santé.)
L’essai TrAVeRse consolide la transition vers des traitements sans chimiothérapie en première ligne pour le LCM. L’objectif est de remplacer les régimes intensifs (R-CHOP, R-DHAP) par une combinaison de thérapies ciblées qui maximise la négativité de la MRD et permet d’arrêter le traitement après une durée fixe, améliorant ainsi la qualité de vie des patients tout en offrant des réponses profondes.
3/ GLPG5101 : Thérapie Cellulaires (CAR T-cells)
- Amélioration de l’accès et des délais : Des données ont été présentées sur des thérapies CAR T-cell de nouvelle génération, comme le GLPG5101, qui a démontré des taux de réponse élevés et une négativité de la maladie résiduelle minimale (MRD) dans le LCM en rechute/réfractaire (R/R).
- L’innovation réside notamment dans une plateforme de fabrication rapide, avec un temps médian entre le prélèvement des cellules et l’injection (vein-to-vein time) de sept jours. L’objectif est de rendre cette thérapie plus accessible et plus rapide pour les patients.
4/ Anticorps bispécifiques : Stratégies post-échec de CAR T :
- Les résultats de l’étude française DESCAR-T ont souligné le faible pronostic des patients après échec d’une thérapie CAR T anti-CD19 (comme le brexucabtagene autoleucel).
- Les anticorps bispécifiques sont apparus comme une option thérapeutique prometteuse dans cette population, offrant des réponses durables pour certains patients, contrairement à la chimiothérapie ou aux thérapies ciblées.
5/ Sonrotoclax
- Mécanisme d’Action
- Inhibiteur de BCL2 (BCL2i) : Le Sonrotoclax est un inhibiteur de la protéine BCL2 (B-Cell Lymphoma 2), il appartient donc à la classe des BH3 mimétiques.
- Rôle de BCL2 : La protéine BCL2 joue un rôle essentiel dans la survie des cellules cancéreuses (elle empêche l’apoptose ou la mort cellulaire programmée).
- Action du Sonrotoclax : En bloquant la BCL2, le Sonrotoclax force les cellules cancéreuses (notamment les cellules B malignes) à déclencher leur propre mort.
- Différence avec le Vénétoclax : Le Sonrotoclax est conçu pour être un inhibiteur de BCL2 plus puissant et plus sélectif que le Vénétoclax (le premier de cette classe déjà approuvé), avec une demi-vie plus courte et une absence d’accumulation du médicament, ce qui pourrait potentiellement améliorer le profil de sécurité.
- Profil et Sécurité
- Association : Dans les essais cliniques, le Sonrotoclax est fréquemment étudié en combinaison avec d’autres thérapies ciblées (comme le Zanubrutinib, un inhibiteur de BTK), montrant une bonne activité antitumorale.
- Tolérance : L’association Sonrotoclax + Zanubrutinib a été généralement bien tolérée, avec des effets indésirables le plus souvent de faible grade.
- Syndrome de Lyse Tumorale (SLT) : Comme tout inhibiteur de BCL2 puissant, le risque de Syndrome de Lyse Tumorale (SLT) existe. Le SLT est une complication potentiellement grave due à la destruction rapide des cellules cancéreuses. Un protocole d’augmentation progressive de la dose (appelé ramp-up) est mis en place pour minimiser ce risque.
- Le Sonrotoclax dans le LCM : Avantage de la Tolérance
Un point clé des données présentées (notamment lors de l’ASH) est que le Sonrotoclax a démontré une bonne tolérance chez les patients atteints de LCM récidivant ou réfractaire, même ceux ayant déjà reçu des traitements lourds (y compris les inhibiteurs de BTK).
Les arrêts de traitement dus aux effets indésirables sont généralement faibles, ce qui indique que le profil de sécurité est gérable avec les mesures de soutien appropriées.
En résumé, le Sonrotoclax est un espoir majeur dans la prochaine génération de traitements des cancers hématologiques, visant à offrir une option plus efficace et potentiellement mieux tolérée que les thérapies BCL2i actuelles.
6/ Lisutoclax
Egalement appelé Lisaftoclax ou APG-2575 ! Il s’agit du troisième acteur majeur dans la course des inhibiteurs de la protéine BCL2 (BCL2i) de nouvelle génération.
Tout comme le Sonrotoclax, le Lisutoclax est développé pour concurrencer le Venetoclax et améliorer la prise en charge des cancers hématologiques.
Voici les informations clés sur le Lisutoclax, y compris les données présentées lors du congrès de l’ASH 2025 :
Mécanisme et Objectif
- Classe : Inhibiteur oral de BCL2 (BH3-mimétique), de la deuxième vague.
- Objectif : Induire l’apoptose (mort cellulaire) en bloquant la protéine BCL2 qui protège les cellules cancéreuses.
Le Lisutoclax est également conçu pour être plus puissant et plus spécifique que le Venetoclax, et potentiellement plus efficace contre les mécanismes de résistance, tout en offrant un profil de sécurité amélioré.
Les futurs congrès (ASH 2026 et suivants) seront cruciaux pour voir lequel de ces deux inhibiteurs de BCL2 de nouvelle génération (Sonrotoclax ou Lisutoclax) prendra l’avantage sur le Venetoclax en termes de survie sans progression et de profil de sécurité.