Merci de ta réponse qui me rassure !
j’ai besoin de me reconstruire, et surtout de m’occuper de MOI. ll est grand temps. J’ai aussi demandé un RV avec un professionnel pour qu’il m’aide à passer ce cap difficile. Une distance est prise également avec ma mère pour un temps. S’isoler parfois et envie d’être entourrée, un sacré paradoxe ! On ressent un changement profond qui s’opère en nous ! Nos envies, nos besoins ne sont plus les mêmes…Il faut de la patience pour assumer le nouveau SOI…POINT POSITIF : J’ai une chance incroyable de connaitre FLE, de supers amis ! Une aide précieuse, on se comprend.
C’est réciproque, si besoin, n’hésite pas…Je t’embrasse. nadège
Coucou,
Certains me connaissent, suis Nadège (Nantes), proche de malade. Bénévole FLE au chu de Nantes.
Vous savez, ma maman atteinte d’un Lymphome folliculaire est depuis 2 ans en rémission complète, elle a la rage de vivre, pleine de joie. Ho, son traitement de chimio a été compliqué c est vrai, ce fut extrêmement difficile, le malade souffre et l entourage aussi (différemment) mais je peux témoigner que l on sort encore plus fort de ces épreuves !
En début d année j ai perdu une amie, vous la connaissez “amandine”, la rencontre de ma vie, elle m a tant apporté, nos échanges étaient sincères, pertinents et souvent humoristiques. Cette semaine, une autre amie atteinte d un Lymphome récalcitrant nous a annoncé une bonne nouvelle !!! Vivre avec FLE c est vivre des peines mais aussi des joies. FLE est ma seconde famille…merci a toutes et tous. A bientôt. Nadège
Ps : un petit clin d œil a ma jacqueline en traitement, je pense bien a toi
Coucou, c’est Nadège (Bénévole Nantes)
Je devrai venir sur le blog plus souvent, désolée, parfois manque de temps !
Que dire : admettre que je ne suis pas un pilier, qu’en tant que proche de malade, aidante à l’extrème auprès de sa maman, je craque seulement que maintenant (3 ans après)…
Je prends des décisions inconstantes, suis tellement épuisée que je n’ai plus la force de réfléchir avant de m’engager quelques part…que je n’arrive plus à aller au fond des choses…moi, qui, d’habitude, transmettais des conseils autour de moi, j’ai aujourd’hui besoin d’aide ! J’ai refusé ma mutation en Corse, trop loin de ma famille et pourtant à un instant T, j’avais décidé de mettre cette distance entre mes parents et moi…J’en suis bien malheureuse…Que faire pour retrouver mon MOI ? Merci. Nadège
Nadège, je me retrouve complètement dans tes propos
Je suis la tata de la petite Camille qui nous a quittés en mai 2012. Ma famille et moi nous l’avons accompagnée durant ses 15 mois de combat, au quotidien et jusqu’au bout. C’est très difficile de gérer ce traumatisme et de faire face à son absence
On ne mesure pas toujours l’énergie que cela demande aux proches (bien différente bien sûr de celle du malade) et on n’en sort pas indemne.
Les relations que tu décris vis à vis de tes parents me parlent dans le sens où tu es partagée entre l’envie contradictoire de mettre de la distance mais en même temps de rester près de ta famille. Moi-même j’ai à gérer maintenant une maladie auto-immune, très probablement la conséquence du stress et de la peine accumulée. Et certains jours, j’ai envie de voir du monde, ma famille et certains jours je voudrais partir sur une ile déserte, tout oublier et ne plus parler à personne.
Il faut du temps pour se reconstruire je crois et comme tu le dis dans ton témoignage, le contre-coup ne survient pas immédiatement. Je pense qu’il n’y a pas de recette miracle, en tout cas moi je n’en n’ai pas à t’apporter ! Je pense qu’il faut du temps et de la patience et peut-être te faire aider si tu as besoin de confier tes “états d’âme”
N’hésite pas si tu as besoin, je serai ravie de te répondre !