Je comprends très bien ce sentiment, cela fait 1 mois que j’ai fini les traiatements, et il ya des moments très difficiles, de solitude, de peur de retomber malade. Je stresse dès que je sens une douleur!!! Je pense qu’il faut du temps pour se reconstruire. Et puis il ya ces moments où je réalise ce qui s’est passé et cela m’effraie.
Il y a aussi pleins de bons moments où l’on profite à 100% d’être là de s’en être sortie.
Les moments entre chimio où la vie redevient normale sont très importants en effet pour le moral, car quand on est au fond de son lit on se rappelle de ces bons moments.
Le moral est très important.Alors courage à tous.
Amicalement
Emma
Ce coup de blues peut être dû à la fatigue des traitements, qui se cumule au fil des cures.
La radiothérapie occasionne aussi de la fatigue. Je pense que la meilleure chose à faire c’est de ne pas forcer, pour être le mieux possible avant de commencer la radiothérapie.
Pendant et après les traitements, on a tendance à dormir beaucoup, à faire des siestes… il ne faut pas trop s’étonner… cela s’estompe progressivement avec le temps…
J’ai eu de la radiotherapie localisée, puis quelques années plus tard de la chimio.
Dans les deux cas, j’ai ressenti ce coup de blues dont tu parles. Meme si mes resultats etaient tres bon, le fait d’etre “relancé” comme cela dans le vie quotidienne, apres ce passage medicalisé est parfois tres dur.
Je pense que beaucoup de patients ont ressenti ce vide et ce coup de blues apres les traitements ou meme entre 2 traitements. Cela va passer et comme dis christine, entre temps repose toi et prends soin de toi!
Je pense aussi que ton blues est dû à l’arrêt du traitement actuel. Lorsque j’étais en traitement et que l’on devait arrêter à cause de divers effets secondaires, j’étais terrassée, j’avais l’impression que je perdais du temps, que la maladie allait progresser, en profiter pendant ce temps là pour gagner du terrain. Sauf que les médecins savent ce qu’ils font et qu’ils choisissent la meilleure solution pour leurs patients (je fais la maligne maintenant mais à l’époque, je pleurais…).
Donc, pas de panique, ce délai est très certainement voulu et réfléchi par tes médecins. Profite de ce moment pour te requinquer après ta chimio et dis toi que tu vas entamer la dernière ligne droite en forme.
Courage à toi, il n’y a plus que quelques jours à tenir .
je me joins à vous pour confirmer qu’apparemment la chimio modifie notre moral. Entre les traitements, et à causes des effets secondaires, et le fait de se dire: “aller, on remet ça bientôt”, j’ai moi aussi des grosses baisses de moral. Tout est cyclique, par vagues, donc le fait de s’arrêter et de repousser parfois les chimio (à causes d’infections par exemple), nous inquiète. mais comme vous avez si bien dit les médecins savent ce qui est préférable pour nous. Repousser les traitements est apparemment très courant.
Je confirme que l’on se dit “plus jamais des effets secondaires aussi importants”, et que quelques jours plus tard on trouve le courage pour accepter de nouvelles cures… pour notre bien ! (et je me disais encore, “j’en peux plus” il y a quelques jours.)
Le fait d’avoir des moments de répit entre les cures nous ressource énormément pour un moral d’acier.
Je ressens également cette grosse baisse de morale, je viens de terminer mon traitement après plus de 8 mois. Et même si le traitement est fini, on ne peut pas encore dire que la maladie est finie, qu’elle ne reviendra pas… ce que je vis mal c’est cette emprise, ce manque de liberté, qui nous étouffe. L’entre traitement ou l’arret nous laisse aussi bien seul, plus d’équipe médicale très présente du jour au lendemain, plus de rythme rassurant, plus de suivi, on se retrouve face à la vie, démuni, avec une profonde solitude. Tu auras certainement ce meme contre coup après la fin de ton deuxieme traitement, il faut du temps c’est le seul remède, du temps pour réaliser ce qu’on a vécu, accepter que l’on a changé, pour mieux rebondir par la suite. Je te souhaite beaucoup de courage, ce sont des mauvais moments à passer, mais qui sont important pour avancer, essaye de te racrocher à tes futurs projets. Parle en aussi à tes proches, les gens n’imaginent pas toujours ce qu’on traverse psychologiquement et pas que physiquement.