Bonsoir,
Pour vous situer je suis un papa de 32 ans, divorcé, avec deux ravisant enfant de 5 et 6 ans, j’ai la garde exclusive, pour diverse raison longue a expliqué, et ce n’ai pas vraiment l’endroit.
En fin-juin 2013, je vais voir le pneumologue pour cause de détresse respiratoire persistante et ne passant pas avec mon traitement pour l’asthme, là une super radio des poumons (on n’en voyait qu’un) m’a propulsé immédiatement à l’hôpital.
21 jours de diagnostics : examen, ponction, et multiples biopsies avec un coquetel d’anti-inflammatoire et de morphine (comme je l’ai dit à l’infirmière, je n’ai jamais autant plané de ma vie).
Bilan, les médecins mon dit que j’avais le meilleurs du pire un « lymphome non hobgkinien B diffus à grandes cellules associé à un bulky médiastinal de stade IIBb ou IIIBb au score pronostic IPI2 », il mon dit que l’on pouvait en guérir.
Donc direction le service d’hémato pour démarrer 6 chimios thérapie type R-CHOP. Avec comme vous l’avez sans doute vécu de nombreux effet secondaire.
J’ai fini la chimiothérapie mi-novembre avec l’obtention d’une rémission complète à la 3e (donc par rapport à bon nombre d’entre vous je m’estime chanceux et non à plaindre).
Ils m’ont démarré mi-janvier et je termine demain une radio thérapie des zones où était la tumeur et de la zone de tissus cicatriciels résiduelle.
Durant ces longs mois, mes enfants mon beaucoup aidé à me relever après chaque cure, il fallait que je me « lève » pour m’occuper d’eux, les rassuré aussi (PS mes proches mon aidé mille fois durant mes hospitalisations).
Là, ils sont rassurés, car Papa a ses cheveux, il n’est plus malade.
Mais moi, la peur commence à monter avec la fin de mon traitement :
- Si je retombe et décède que vont-ils devenir ?
- Je n’ai pas fini leurs éducations, je vais les abandonner ; je me sens coupable.
Avez-vous ressenti cela, comment avez-vous, ou essayez-vous surmonté ces idées noires ?
Merci d’avance.