Bonjour mon oncologue ma informé que je n avais plus de trace llc dans mes analyses et donc arrêt des médicaments contre les infections ceux du traitement llc avait été arrêté il y a 3mois aujourd’hui j ai attrapé une sinusite et grosse toux, j ai déjà attrapé une bronchite en avril suivi des mycoses pendant 3mois,la question que je me pose est combien de temps après traitement notre système immunitaire est il défaillant,a vie ou duré limité je trouve cette toux et sinusite récurrente , auriez vous un conseil voir traitement a m indiquer merci beaucoup
Bonjour
L’immunodépression va diminuer mais ne reviendra surement pas a un stade d’une personne qui n’a pas de LLC.
Ensuite Tout dépend du traitement que vous avez eu.
Si vous avez eu une immunothérapie par anti CD20 en perfusion (rituximab ou obinutuzumab) le rétablissement se fait après 8 a 12 mois dans le cas général et dans les cas difficiles 18 a 24 mois.
Si vous avez eu du venetoclax le rétablissement est de l’ordre de un a
deux ans pour les immunoglobulines
Les lymphocytes B commencent au bout d’un an se rétablir avec une stabilisation a 30 mois
Les lymphocytes T se normalisent pendant et après le traitement.
Lesquels?
Est-ce que vous avez eu une prise de sang avec électrophorèse des protéines pour avoir le dosage des immunoglobuline.
Hervé C
Bonsoir,
Nous n’avons pas la même pathologie mais je suis immunodéprimé depuis 8 ans. Cet été, après décision de l’hématologue, j’ai testé pendant 3 mois l’arrêt d’injection d’immunoglobulines, malheureusement le test est un échec et j’ai repris les injections début septembre. Mon taux de lymphocytes n’a quasiment pas évolué en huit ans.
L’injection d’immunoglobulines permet à notre corps de mieux lutter contre les infections en général.
Bon courage à vous.
Cordialement.
Bonjour
En france la prescription de perfusion d’immunoglobuline est strictement encadré en raison d’une pénurie depuis plusieurs années.
Pour en bénéficier
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Défaut avéré de production d’anticorps spécifiques indiqués par un taux d’IgG sérique < 4 g/L.
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Survenue d’infections à répétition ou sévères chez un patient porteur de LLC ou d’autres lymphomes. (nécessitant une hospitalisation)
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Échec ou intolérance aux traitements prophylactiques conventionnels. cela veut dire prise de bacrim forte.
Si tous ces critères sont réunis le dossier est présenté en RCP.
Hervé C