Ah oui non surtout ne pas arrêter les anti hemetiques.
Pendant le Beacopp escaladé j avais toute la batterie de ces médicaments et sur le premier cycle des nausées (pas de vomissements) car mon médecin m avait dit de ne les prendre qu en cas de nausées en j4-j7 mais clairement avec la procarbazine ce n est pas du luxe.
Sur le second cycle j ai bien pris soin de prendre le zophren en j4-j7 (normalement je n aurais pas du en prendre tous ces jours mais mon médecin m a autorisé) et de prendre du primperan 8 h après le zophren et ça s est beaucoup mieux passer (pas de perte d appétit).
Sachant que le j1-j3 ils donnent l emend et passent le zophren avant la chimio. Ces jours je faisais un relai avec le primperan dans l après midi, voir même juste après la chimio avant de prendre la voiture.
Parles-en à ton hémato. Pour la part pendant les jours d’hospitalisation de Beacopp j’avais tellement de nausées (et vomissement) que emend, zophren ou primperan ne suffisaient absolument pas. Du coup ils me perfusaient aux neuroleptiques en continue. Je n’ai quasiment pas de souvenir de ma deuxième cure (où ils m’ont déclenché les neuroleptiques au premier signe de nausées) à l’hôpital ou des souvenirs très vagues vu que j’étais shootée, mais au moins je ne vomissais plus et les nausées étaient supportables, voir absentes par moment.
Je sais qu’il existe plusieurs “classes” (je ne sais pas si c’est le bon mot) de médoc antinauséeux, chacun répond différemment donc les médecins sont un peu obligés de “tester”.
J’ai eu BEACOD (presque pareil que BEACOPP) puis ABVD.
Beacod je vomissais et abvd j’avais que des nausées.
En anti émétique j’avais zophren, primperan, atarax (anxiolytique) et largactil (neuroleptique). Bien sûr emend à j1 j2 j3 des chimios.
Pour le protocole bv dhac juste nausée à j2 j3 où je prenais un primperan qui calmait la nausée (emend aussi à j1 j2 j3). Rien à voir avec les premières chimios.
Aussi pendant les premières chimios j’avais aussi des anti tuberculeux ce qui a peut être majoré les nausées.
N’hésitez pas à en parler à votre hématologue pour qu’il vous donne des anti émétiques